Après Maurice Kamto. le secrétaire général du MRC brandit la menace de sanctions.
Le climat s’échauffe au sein du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) à l’approche de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. Moins de 24 heures après la rencontre entre Maître Emmanuel Simh, troisième vice-président du parti, et Okala Ebode, trésorier national adjoint, avec le candidat du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC), Issa Tchiroma Bakary, le secrétaire général du MRC, Maître Ndong Christopher Nveh, est monté au créneau.
Dans un communiqué publié le 30 septembre, il interdit formellement aux militants et cadres du parti de se rapprocher d’un candidat de l’opposition ou de brandir leur appartenance au MRC pour appuyer une candidature autre que celle validée par la direction actuelle.
« Toute prise de position publique, tout acte posé par un militant du MRC pendant cette période n’engage que son auteur et expose ce dernier aux sanctions appropriées », avertit –il dans son communiqué.
Cette mise en garde vise clairement à resserrer les rangs, après la sortie de Maurice Kamto. L’ancien président du MRC, recalé pour le scrutin, avait laissé à ses militants la liberté de voter « selon leur sensibilité » le 12 octobre prochain.
En réponse, Ndong Christopher Nveh rappelle que le parti, désormais dirigé par Mamadou Mota, n’entend tolérer aucun ralliement public ou privé à un autre candidat de l’opposition. Les dissidents s’exposent donc à des sanctions disciplinaires.