Election-Fame Ndongo : “Seul le Conseil constitutionnel fait foi”

Jacques Fame Ndongo, secrétaire à la communication du RDPC, rappelle que seul le Conseil constitutionnel détient le pouvoir de proclamer le vainqueur légitime de la présidentielle du 12 octobre 2025. Dans une tribune au ton virulent, le Minuistre d’Etat dénonce les “mythomanes” et leurs “résultats imaginaires”, accusés d’entretenir l’illusion d’une victoire volée. Pour lui, le peuple camerounais a déjà parlé par les urnes, et le Chef de l’État a désormais le devoir sacré de préserver la paix et la stabilité du pays.

 

1 – Légalité et légitimité

Seul le candidat déclaré élu Président de la République, Chef de l’État, Chef des Armées, par le Conseil Constitutionnel, le lundi, 27 octobre 2025, sera crédité de la légalité et de la légitimité que lui confère la Constitution, pour le prochain septennat. Tout le reste n’est que supercherie superfétatoire et incantatoire.

2- Le mythomane

S’il est effectivement certain d’être élu en s’appuyant non pas sur les procès-verbaux dolosifs et pré-fabriqués dès le 13 octobre 2025 (voire avant cette date), le mythomane ou adepte du mythe du « miracle » – récit, en grec) aurait intérêt à abandonner son narratif fictif et mythique pour reconnaître la vérité des urnes, qu’il descende de son Olympe imaginaire et se conforme aux lois et règlements de la République, qu’il n’est guère censé ignorer, au regard de sa longue expérience au cœur du gouvernement dont il fut, pendant des années, le porte-parole intrépide, sans s’écarter, d’un seul « iota », de la ligne politique définie par le Président de la République qu’il voue aujourd’hui aux gémonies.

3 – Texte fantasque

Mais, tout porte à croire (au regard de son texte fantasque et du contexte onirique induit par sa logorrhée) qu’il continuera de se prélasser délicieusement dans le deux velours voluptueux de « ses résultats » fallacieux. Les chiffres qu’il exhibe du fond de son imagination ondoyante jaillissent de ses propres entrailles. Cela s’appelle, en droit, un plaidoyer « pro domo ». Ils sont sujets à caution et nimbés d’un halo de subjectivité, voire de narcissisme.

4 – Pas d’apocalypse

Ces résultats ombilicaux sont lovés dans le cocon de sa sulfureuse et surannée mélodie (« victoire volée »), une fade duplication du disque rayé que nous avons tous connu en 1992 et en 2018. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, y compris les anti-démocratiques et stériles appels à l’insurrection populaire pour créer l’apocalypse. Le peuple n’acceptera pas cette forfaiture. Il vaque normalement à ses occupations, nonobstant de sporadiques remous de surface que les forces de défense et de sécurité, sous l’autorité de Monsieur le Président de la République réussissent à dompter promptement et avec professionnalisme.

5 – Chiffres caverneux

La logique mythologique du mythomane présente des chiffres caverneux comme le « verdict des urnes », en exhortant abusivement les Camerounais à défendre la « victoire volée », quitte à s’exposer aux conséquences inéluctables de la Loi (nul n’étant au-dessus de celle-ci).

6 – Le devoir sacré

Le peuple Camerounais est mûr et responsable. Il ne s’exprime pas dans la rue. Il choisit souverainement son Président de la République dans la liberté de l’isoloir. Les urnes ont parlé. Le Conseil Constitutionnel rendra publique cette souveraine PAROLE, lundi.

Quant au Chef de l’État, il a le devoir sacré de préserver la paix, la sécurité, l’ordre public et de promouvoir le bien-être de tous, par tous et pour tous. Sans peur et sans reproche.

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