Décès d’Anicet Ekane : Bobiokono dézingue Bruno Bidjang et cie

Dans une analyse froide et réaliste, le directeur de publication du journal Kalara, estime clairement qu’il est inopportun pour  un journaliste réfléchi de discourir des faits  imputés  au président du Manidem décédé.

« En suivant, hier soir, quelques émissions consacrées à la mort provoquée de M. Anicet Ekané hier, j’ai suivi un présentateur de débat (permettez que je ne cite ni le nom ni l’organe de presse) recadrer certains de ses invités pour dire que le disparu était poursuivi pour « appel à l’insurrection ».

Je croyais que, comme journaliste, elle allait donner plus de détails sur l’infraction imputée au défunt président du Manidem. J’ai attendu en vain. Je n’ai même pas entendu un mot sur les faits précis imputés à M. Ekane Anicet au moment de son arrestation aux allures de kidnapping. C’était une grande déception.

Voilà 40 jours que le Nationaliste a été interpellé en violation de toutes les précautions prévues par le Code de procédure pénale de notre pays, privé du kit de santé qui lui permettait de faire face à ses problèmes d’insuffisance respiratoire. Si, dans sa détresse grandissante, ses ravisseurs ont pu imaginer qu’il allait se déshonorer en sollicitant la clémence pour ses positions politiques à l’origine de son incarcération, ils se sont trompés…

Le soir de son enlèvement, mon incorrigible jeune frère Ernest Obama s’était répandu en publications obscènes sur lui, écrivant sans la moindre réserve que les perquisitions des forces de l’ordre à son domicile avaient conduit à la saisie de nombreux effets compromettants. Jusqu’au moment où Anicet Ekane a rendu l’âme, aucune autorité habilitée n’a pu confirmer dès ragots de quartier illustrés par de vieilles images téléchargées sur la toile.

Ernest Obama comme Bruno Bidjang, qui ont déjà goûté, chacun à son détriment, à la « justice » des puissants dans un passé pas très lointain, n’a pas hésité à obéir, une fois de plus, aux instructions du Cabinet noir du Cabinet civil de la Présidence de la République pour lequel il agit, pour raconter n’importe quoi.

Alors, si aucune source autorisée n’a communiqué sur les actes précis posés par M. Ekane Anicet, donc des actes publics puisqu’il lui serait reproché un appel à l’insurrection, sur quelle base des personnes qui revendiquent la qualité de journaliste peuvent-ils laisser prospérer dans l’opinion publique que M. Ekane était poursuivi pour appel à l’insurrection ?

Le plus juste, dans la situation de M. Ekane, est de dire, si on est journaliste, est de dire qu’on ignore, jusqu’au moment de son décès, ce qui lui était reproché. Et que, par contre, ses ravisseurs ont violé la loi, en le privant longtemps de son appareil médical… Toute attitude contraire relève de la faute professionnelle…

 

En suivant, hier soir, quelques émissions consacrées à la mort provoquée de M. Anicet Ekane hier, j’ai suivi un présentateur de débat (permettez que je ne cite ni le nom ni l’organe de presse) recadrer certains de ses invités pour dire que le disparu était poursuivi pour «appel à l’insurrection». Je croyais que, comme journaliste, elle allait donner plus de détails sur l’infraction imputée au défunt président du Manidem. J’ai attendu en vain. Je n’ai même pas entendu un mot sur les faits précis imputés à M. Ekane Anicet au moment de son arrestation aux allures de kidnapping. C’était une grande déception.
Voilà 40 jours que le Nationaliste a été interpellé en violation de toutes les précautions prévues par le Code de procédure pénale de notre pays, privé du kit de santé qui lui permettait de faire face à ses problèmes d’insuffisance respiratoire. Si, dans sa détresse grandissante, ses ravisseurs ont pu imaginer qu’il allait se déshonorer en sollicitant la clémence pour ses positions politiques à l’origine de son incarcération, ils se sont trompés…
Le soir de son enlèvement, mon incorrigible jeune frère Ernest Obama s’était répandu en publications obscènes sur lui, écrivant sans la moindre réserve que les perquisitions des forces de l’ordre à son domicile avaient conduit à la saisie de nombreux effets compromettants. Jusqu’au moment où Anicet Ekane a rendu l’âme, aucune autorité habilitée n’a pu confirmer des ragots de quartier illustrés par de vieilles images téléchargées sur la toile.
Ernest Obama comme Bruno Bidjang, qui ont déjà goûté, chacun à son détriment, à la « justice » des puissants dans un passé pas très lointain, n’a pas hésité à obéir, une fois de plus, aux instructions du Cabinet noir du Cabinet civil de la Présidence de la République pour lequel il agit, pour raconter n’importe quoi.
Alors, si aucune source autorisée n’a communiqué sur les actes précis posés par M. Ekane Anicet, donc des actes publics puisqu’il lui serait reproché un appel à l’insurrection, sur quelle base des personnes qui revendiquent la qualité de journaliste peuvent-ils laisser prospérer dans l’opinion publique que M. Ekane était poursuivi pour appel à l’insurrection ?
Le plus juste, dans la situation de M. Ekane, est de dire, si on est journaliste, est de dire qu’on ignore, jusqu’au moment de son décès, ce qui lui était reproché. Et que, par contre, ses ravisseurs ont violé la loi, en le privant longtemps de son appareil médical… Toute attitude contraire relève de la faute professionnelle… »

 

 

 

 

 

 

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