La note y relative est signée conjointement par Maurice Kamto, Penda Ekoka, Albert Dzongang, Paul Eric Kingue et Valsero, réunis autour d’un groupe intitulé « Alliés pour le Changement au Cameroun » .
En effet, ces hommes politiques et acteur de la société civil, aujourd’hui embastillés par le régime de Yaoundé s’indignent du « silence assourdissant et embarrassant » de l’Union Africaine, « surtout à un moment où on y exalte la nécessité du règlement des problèmes des africain par les africains ».
Bien plus, ces personnes qui se présentent comme des détenus politiques, dénoncent le « mutisme » de certains partenaires historiques du Cameroun, comme la France, non sans remercier la communauté internationale de l’attention qu’elle ne cesse de porter sur la situation du Cameroun, à l’instar du Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, du Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’homme, l’ancienne présidente du Chili,Michelle Bachelet, à la Haute Représentante de l’Union Européenne, Federica Mogherini, et au Sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines, Tibor Nagy.
Les signataires de la déclaration, expliquent qu’ils ne sont pas les prisonniers de droit commun, mais des prisonniers politiques. Ils rappellent qu’ils sont jugés par une juridiction d’exception, entre autres faits arbitraires du pouvoir dont la visée finale serait l’embastillement des Alliés pour le Changement au Cameroun, « paralyser leurs activités politiques, terroriser la population et anéantir les balbutiements de la démocratie afin d’instaurer le totalitarisme dans notre pays. »
Ci dessous la déclaration.