Du 27 au 31 mai 2024, Douala la capitale économique du Cameroun va accueillir 28 blogueurs et journalistes en ligne parmi les plus représentatifs du cyberespace Camerounais. L’initiative du Centre pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale ( CNUDHD-AC) vise avant tout à outiller les acteurs médiatiques du digital sur les droits de l’homme, en mettant l’accent sur la sécurité et la protection en ligne et hors-ligne.
Au mois de février 2024 à Ebolowa, avait lieu la formation des blogueurs et des journalistes en ligne sur la détection des fausses nouvelles (fact–checking), la couverture et le reportage en lien avec les Droits de l’Homme.
Il avait également été question au cours de cette session de formation d’offrir les clés de sécurité et de protection aux acteurs médiatiques du numérique afin d’échapper au hackers qui infestaient la toile et combattre les fake-news.
Au sortir de cette formation, une cellule de veille des blogueurs et de journalistes en ligne via une plateforme forme whathsapp avait vu le jour pour dénoncer toutes les violations en rapport avec les Droits de l’Homme, les discours de haine et la désinformation.
La formation de Douala du 27 au 31 mai 2024 venait donc compléter et optimiser le travail qui avait debuté à Ebolowa au mois de février 2024. Elle venait en supplément pour renforcer les capacités des nouveaux membres du réseau des journalistes des Droits de l’Homme sur les techniques à adopter en matière de sécurité et de protection lors de la couverture et du reportage sur les Droits de l’Homme dans des contextes sensibles.
Tout comme pour ce qui est de la maîtrise des meilleures instruments juridiques nationaux, régionaux ou internationaux de protection des journalistes, des groupes socialement vulnérables et même des civils en période de conflit.
Des techniques qui mettront en exergue les cas pratiques rencontrés sur le terrain par les blogueurs et les journalistes en ligne à l’issue des échanges et du partage d’expérience vécu sur le terrain.
Une façon de prévenir les conflits, mais également de faire ressortir les enjeux et les défis à surmonter pour la paix, le vivre ensemble et la cohésion sociale à l’orée des échéances électorales : municipales, législatives et présidentielle d’octobre 2025.