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Altercation entre les policiers et Nourane Foster à Bafoussam : Cabral Libii sort une autre version des faits

Cabral Libii vient de redonner vie à une affaire qui semblait déjà s’estomper.

La députée du PCRN Nourane Fotsing est aperçue dans une vidéo où elle a une altercation avec les Forces de Maintien de l’Ordre, pour avoir, dit-on, franchi un passage interdit par le gouverneur de la région de l'Ouest, Awa Fonka Augustine.

En donnant le point juste du droit sur les faits, Me Eric Marcial Tcheuko, a atténué les commentaires enflammés sur les réseaux sociaux. Le juriste a notamment pointé du doigt l’hon députée comme la première personne à avoir  usé de violence contre les policiers en plein exercice de leur fonction.

L’édification d’un barrage sur une route usagée, explique l’avocat inscrit au barreau du Cameroun, en l'espèce, constituait une mesure de police administrative. Les mesures de police administrative sont des mesures de sécurité publique qui s’appliquent à tout le monde.

En réaction aux évènements de Bafoussam, le PCRN, parti de Cabral Libii,  dans un communiqué, a  regretté le « spectacle hideux, odieux, abject et révoltant illustre une République et une société malades ».

Mais aussi, Cabral Libii, revient à la charge, jette un pavée dans la marre et reprise les faits. Selon lui, sa camarade du parti n’est point fautive. « Nourane Fotsing n'a jamais forcé un barrage de police de ses mains, ni par personne interposée, étant au volant comme l'atteste les images, elle courait déjà le risque d'endommager son véhicule », recadre Cabral Bibii.

Avant de sortir une autre version : « lorsqu'elle s'est présentée et qu'elle a demandé à bénéficier de la même faveur faite à un véhicule quelques minutes avant, car en effet, la police avait levé la barrière pour laisser passer un autre véhicule devant elle, un agent de police de sexe féminin avait déjà levé la barrière pour lui accorder cette faveur. Mais les collègues de cette dernière ont remis la barrière ».

« Ce qui s'est passé à Bafoussam impose que toutes les conséquences soient rigoureusement tirées. Et elles le seront », conclut le député Cabral Libii.