Ivan Kamwa analyse la situation au sein de la fédération camerounaise de football, et arrive à la conclusion selon laquelle Marc Brys n’est qu’un fusible destiné à être sacrifié pour atteindre André Onana.
Lire l’analyse d’Ivan Kamwa :
« En réalité, Brys n’est qu’un fusible que cette fédération veut faire sauter, pour atteindre la véritable cible. Cette cible se nomme André ONANA. À Tsinga, ils sont convaincus que c’est lui le véritable maître d’échecs qui tient les manettes. Mieux encore, certains en interne pensent que c’est lui qui assure la prise de Brys et Mununga. Au sein de la tour de Tsinga, il ne fait aucun doute qu’Onana a joué un rôle charnière dans la stabilité du groupe et la fédération des joueurs autour du sélectionneur en période de crise. De par son ancienneté, son aura et sa stature internationale, à Tsinga on est convaincu que la position d’Onana en faveur de l’actuel sélectionneur a influencé les positions du reste du groupe et contribué au confort du coach, dont-ils espéraient qu’il se casse le nez.
Du coup pour eux, Onana est le responsable désigné de leurs déboires et la pièce centrale du puzzle dont l’extirpation verrait naturellement le château de cartes s’effondrer. Du coup, c’est lui la cible à atteindre, le nerf gordien qu’il faut absolument faire péter. On se souvient encore d’une sortie de Henry Njalla Quan Junior ancien membre du Comex et responsable marketing de la Fecafoot, qui avait déclaré avoir reçu en confidence de l’actuel président de la Fecafoot qu’il mettrait fin à la carrière d’André ONANA, après les incidents produits lors de la coupe du monde au Qatar. L’amertume de ce fâcheux épisode n’est visiblement jamais retombée auprès de la fédération et son président. »