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Assassinat d'une gardienne de prison à Bamenda : Le REDHAC demande la mise sur pied une commission pour entendre le ministre Atanga Nji

Cette scène effroyable s’est passée à Bamenda, région du Nord- Ouest, c’était le lundi 30 septembre 2019, jour de l'ouverture officielle du Grand dialogue national. Ayafor Florence, gardienne de prison à la prison centrale de Bamenda, est alors lâchement assassinée par des terroristes, avant d'être dépecée, et ses restes, répandus dans toute la localité.

Une situation qui a provoqué l’émoi. Dans une déclaration, le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), par la signature de sa directrice exécutive, Maximilienne Ngo Mbe, soutient que le parlement devrait déjà mettre sur pied une commission pour entendre les ministres Atanga Nji de l’Administration et son collègue Beti Assomo de la défense, ceci au sujet des assassinats dans les régions du Nord-Ouest et Sud-ouest.

Ci-dessous l'intégralité de sa sortie.

Affaire Florence AYAFOR LA MEMOIRE COURTE Lorsque que la 1e gendarme femme enceinte a été décapitée au NOSO, lorsque un jeune séminariste de l'église catholique a été assassiné, le REDHAC avait clairement demander au gouvernement de ne pas minimiser la crise sociopolitique dans ces régions, ensuite l'avait appelé à prendre les mesures adéquates pour empêcher les griots intégraux à attiser la situation et lui avait recommandé d'accepter qu'une mission indépendante internationale d'établissement des faits composée de la CADHP, des Nations Unies et de la société civile séjourne dans ces 2 régions pour besoin d'efficacité dans la recherche des solutions. Comme toujours, rien n'a été réellement fait.

LES FEMMES ET LES JEUNES FILLES:

Victimes premières . Vous remarquerez que Florence a été décapitée pendant la tenue des travaux du TRÈS GRAND DIALOGUE NATONAL. Vous remarquerez qu'à ce dialogue là, on a pas vu 5 femmes prendre la parole pour exprimer ce qu'elles ressentaient, encore moins les jeunes filles violées, déplacées et contraintes à la prostitution. OH NON! TOUS CES HOMMES DANS LEUR COSTUMES 3 PIÈCES ACHETÉS POUR LA CIRCONSTANCE DANS LE PRÊT À PORTER DONT JE TAIS LE NOM SE SONT ARROGÉS DE TOUTES LES PRÉROGATIVES, de la convocation du dialogue, au reportage des travaux en passant par la présidence des commissions et les discours d'ouverture et clôture. Ils viennent aujourd'hui verser les larmes de crocodiles en nous faisant les leçons. IRRECEVABLE! Pour l'attitude des femmes présentes à ce dialogue, un autre post sera fait. PASSONS! JUSTICE POUR FLORENCE; c'est une femme de trop qui a subi ces atrocités comme on sait le faire lors des conflits ou des guerres. Ce genre de pratiques malsaines, lâches et barbares concourent souvent à humilier les femmes, à les traumatiser afin qu'elles se taisent à jamais. Ce sont des techniques bien connues,

LA MISSION INDÉPENDANTE INTERNATIONALE D'ÉTABLISSEMENT DES FAITS:

Le gouvernement doit impérativement laisser cette Commission venir dans notre pays pour qu'un rapport soit rendu public et que les Camerounaises et les Camerounais sachent qui joue quel rôle dans ces décapitations. Sinon, les boucs émissaires seront toujours arrêtés ou abattus, et les commanditaires trouveront d'autres exécutants pour faire le boulot. Il y va de la redevabilité des actions du gouvernement du Cameroun vis-à-vis des citoyens qui ont le droit d'être protéger. C'est comme cela qu'on pourra rendre de la belle manière justice à Florence et à tous les autres.

LE PARLEMENT : Dans un pays où séparation des pouvoirs est réellement effective, le parlement allait déjà se saisir de ces assassinats et mettre en place une Commission pour entendre, les ministres en charge du dossier de NOSO ( Ministres de l'AT, M. M. Atanga Nji, de la défense M. Beti Assomo). Mais bon, on y est pas encore même si on ne désespère pas.

L'URGENCE DE LA MISE EN PLACE D'UNE COMMISSION VÉRITÉ JUSTICE et RÉCONCILIATION:

Ce n'est pas un jeu la situation que traverse notre pays, pour panser les plaies déjà très béantes pour une paix durable qui est un préalable pour un développement durable, on est bel bien obligé de passer par là.