Le confrère tentait de prendre quelques clichés au tribunal militaire où les suspects dans le meurtre de Martinez Zogo devaient etrê présentés devant le commissaire du gouvernement. «Joël Djom journaliste a Canal 2 a été frappé puis embarqué par la gendarmerie alors qu’il tentait de prendre quelques images au Tribunal militaire de Yaoundé. Selon les témoins rencontrés au Tribunal militaire de Yaoundé, Joël Djom 3, journaliste à Canal 2, a été pris à partie alors qu’il tentait de faire son travail. Le journaliste a été arrêté, passé à tabac, puis embarqué par les éléments de la gendarmerie. Il a été libéré plus d’une heure plus tard. Contacté Arnaud Nguefack, journaliste à Canal 2 a confirmé que son confrère a été battu. Arnold Ndal, cameramen et correspondant pour Associated press, a également été arrêté et sa caméra confisquée. » « Après 1h de vérification de mes rushs et interrogatoire au SED j’ai été libéré » a écrit le caméraman dans un groupe WhatsApp. Cette situation vient en rajouter à la psychose que vivent déjà les journalistes depuis l’assassinat odieux de Martinez Zogo, chef de chaîne et animateur de la célèbre émission » Embouteillage ». Dans une de ses récentes sorties, Reporters sans Frontières s’inquiétait déjà du danger permanent que vivent les journalistes au Cameroun, » exposés aux attaques verbales, violences et arrestations » », notent nos confrères d’Actu Cameroun.
