Le journaliste interpellé samedi dernier, a été relaxé lundi 5 novembre 2018. Mais une procédure judiciaire est ouverte contre lui.
Après deux jours en détention dans des conditions inhumaines dans l’une des cellules de la brigade des recherches n°1 de Bafoussam, Joseph Olinga est désormais libre.
Du moins provisoirement.
Le journaliste et chef d’agence du quotidien Le Messager pour les régions de l’Ouest et du Nord-Ouest a été mis en liberté provisoire ce lundi 5 novembre 2018 par le procureur de la république. Il va comparaitre libre dès jeudi 8 novembre prochain. Il est accusé de « rébellion simple ».
Il a en effet été arrêté samedi 3 novembre 2018 au lieu-dit « Akwa » à Bafoussam, précisément dans un snack-bar connu sous le nom de «Facebook». Le confrère réalisait un reportage sur le respect ou non d’une décision du sous-préfet de Bafoussam 1er interdisant l’ouverture sur son territoire de commandement des débits de boissons, des snack-bars et casino après 21 heures le samedi 3 novembre 2018.
L’autorité administrative justifiait cette décision par des nécessités de sécurité.
