×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Biens mal acquis : Franck et Chantal Biya cités dans un article de « L’Obs »

Le fils aîné et l’épouse de président de la République Paul Biya et une soixantaine de personnalités étrangères sont cités dans l’achat d’appartements et de maisons de luxe coûtant des millions d’euros en France.

C’est un nouveau scandale financier qui vient éclabousser la Présidence de la République du Cameroun. Selon L’Obs qui a travaillé avec un collectif de journalistes, Franck et Chantal Biya sont propriétaires de biens immobiliers dans le pays d’Emmanuel Macron achetés à prix d’or.

En ce qui concerne Franck Emmanuel Biya, il « a ainsi acquis pour près de 3 millions d’euros en 2004, à l’âge de 33 ans, une maison avec piscine dans le domaine privé très couru du Cap-Martin, à deux pas de Monaco. Lorsque nous avons demandé à Franck Emmanuel Biya comment il avait amassé la somme nécessaire à cet achat, il n’a pas répondu. », révèle L’Obs.

L’épouse du chef de l’État détient quant à elle détient 3 appartements à Paris, achetés 2 millions d’euros. « Elle est « sans profession », d’après les documents officiels de ses entreprises, ce qui ne l’a pas empêchée de dépenser plus de 2 millions d’euros pour acheter trois appartements dans le 16e arrondissement de Paris, à Levallois-Perret et à Nice entre 1997 et 2009 – dont deux payés cash et le troisième financé par un emprunt à la BNP. », précise le journal.

La première dame du Cameroun bénéficie de l’appuie du sénateur Pierre François-Xavier Menye Ondo dans l’achat de ces propriétés fait savoir L’Obs. Selon le média, ce dernier est aussi notaire et son associé, avec seulement 1 % des parts dans deux de ces achats.

« Cet argent a été pillé par des élites dirigeantes qui privent leurs populations de l’accès à une éducation de base, à la santé, à l’eau potable. C’est de l’argent sale, littéralement, au même titre que l’argent qui vient de la drogue ou des trafics d’êtres humains. », juge Sara Brimbeuf, la responsable du plaidoyer de l’antenne française de l’ONG spécialisée Transparency international.

 

 

Ocamer