Membre très actif d’une plateforme unique de l’opposition camerounaise, l’homme politique soutient que les camerounais ne croient plus en leur opposition.
Faisant le bilan du renouveau ce dimanche 8 novembre 2020, sur Ltm Tv, une station privée émettant depuis Douala au Cameroun, l’opposant Abel Elimbi Lobe affirme que les camerounais ne croient plus en leur opposition. La faute selon lui à certains acteurs politiques qui empêchent aux citoyens de faire le bon choix.
« Le problème est qu’aujourd’hui, beaucoup de camerounais ne se retrouvent pas dans l’opposition. La faute à certains acteurs qui empêchent qu’ils puissent faire le bon distinguo. Le rôle d’un acteur politique est de tenir un discours et de tester la popularité de ce discours en se faisant élire. On ne peut pas boycotter aujourd’hui et se poser en professeur de l’opposition », a-t-il affirmé dans l’émission « Politiquement incorrect » sur Ltm Tv.
17 élections
De l’avis de plusieurs observateurs, Elimbi Lobe fait allusion à Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Le 21 septembre 2020, il demandait au camerounais de ne pas suivre Kamto dans sa logique de marche pacifique. « La lutte insensée de Maurice Kamto qui s’allie maintenant aux homosexuels et à tous les anarchistes de tous bords qui n’étaient pas capables de le soutenir à l’élection présidentielle de 2018, cette lutte disais-je, ne vous concerne pas », avait-il écrit dans une tribune.
« La lutte de Kamto et ses alliés contre nature qui nous montrent qu’ils n’ont pas de principes et que tout est bon pour renverser les institutions qu’ils sont incapables de renverser démocratiquement et ce depuis 17 élections, n’est pas la lutte que vous, peuple du changement, vous menez depuis les années 90, votre lutte contre laquelle Kamto s’est dressé en inspirant la modification de la constitution, en se mettant au service de la survivance du régime du président Biya, cette lutte noble pour l’avènement démocratique d’un nouvel ordre politique, n’est pas la même lutte que kamto et ses illuminés mènent », pouvait-on lire.
avec ActuCameroun
