Une radio de Yaoundé, capitale politique du Cameroun, a réalisé l’espoir en accueillant sans ses studios Cynthia Fiangan et Jessica Edima, deux jeunes femmes connues pour leur parcours controversé sur les réseaux sociaux.
L’on apprend que ces jeunes femmes ont été invitées pour promouvoir leurs produits et partager des conseils auprès de la jeunesse camerounaise. Mais lesquels produits?
Le rôle des médias dans la promotion de valeurs et l’éducation de la population.
Certains abonnés des réseaux sociaux s’étonnent qu’une chaîne de radio ait choisi d’accorder une tribune à des personnes dont les moralités sont mises en cause, qui s’exhibent régulièrement dans les hôtels luxueux de Yaoundé et présentent une vie de luxe sur les réseaux sociaux.
Projets novateurs dans l’anonymat
Alors que de nombreux jeunes porteurs de projets novateurs restent dans l’anonymat en raison d’un manque de visibilité, des médias comme celui-ci ont choisi d’offrir une plateforme à des personnes présentées comme des vendeuses de piments (un euphémisme pour désigner des prostituées).
L’invitation de Cynthia Fiangan, qui avait été condamnée il y a quelques mois pour “outrage public à la pudeur, outrage public aux bonnes mœurs et publications obscènes”, a en particulier suscité la colère de certaines personnes.
Cynthia Fiangan et sa copine Jessica Edima influence négativement la jeunesse camerounaise. Leur mode de vie ostentatoire et leurs publications suggestives sur les réseaux sociaux peuvent inciter les jeunes à adopter des comportements inappropriés et à valoriser des valeurs superficielles.
Rappel à l’ordre
Face à cette situation, certains appels ont été lancés pour que ces « influenceuses » soient interpellées et rappelées à l’ordre. Les autorités compétentes doivent prendre des mesures pour protéger la jeunesse camerounaise face à ces anti-modelés.
