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: Calixthe Beyala : «Je n’ai jamais écrit à Paul Biya pour lui demander un poste »

Calixthe Beyala

La célèbre romancière soutient qu’elle ne saurait sévir une République de prévaricateurs.

Calixthe Beyala a retourné son fusil d’épaule. On la connaissait très proche du régime  en place.  Aujourd’hui, ce sont des positions radicales. La franco-camerounaise a clairement pris ses distances avec le camp de Paul Biya, qu’elle pourfend désormais à travers des posts sur page Facebook.

C.Beyala pense que Paul Biya, après quarante ans de pouvoir n’a plus rien à proposer aux Camerounais, et doit pour ce faire libérer le plancher. «Une famille, la même confisque le pouvoir depuis 40 longues années au Cameroun, sans développer le pays. Et elle trouve anormal que je demande qu’arrive une autre expérience politique. Les voilà vent debout ! Sont-ils normaux, ces gens ? », S’interroge l’écrivaine.

Calixthe Beyala, Chevalier de la Légion d'honneur française, précise qu’elle n’a jamais demandé à travailler avec le régime de Paul Biya, car ce régime pille les richesses nationales du pays «Je n’ai jamais écrit au Président Paul Biya pour lui demander un poste, je ne travaille pas avec les pilleurs des caisses de l’état ! Il n’y aura pas de succession de père vers le fils. Le Cameroun n’est pas un royaume », declare-t-elle.

L’écrivaine engagée confie qu’elle vit essentiellement de son travail littéraire et d’ailleurs, c’est grâce à ce travail qu’elle s'est bâtie un logement dans la capitale économique du Cameroun. «Ma résidence de Douala a été construite avec mes droits d’auteurs ; Votre star de la brousse ne m’a jamais offert un pauvre billet d’avion, d’ailleurs, je ne le connaissais pas ! Ces calomnies ne m’empêcheront pas de crier : Il n’y aura pas de succession de père en fils au Cameroun » .

Au sujet de l'idée d'une candidature de Franck Emmanuel Biya au pouvoir Calixthe Beyala se montre claire :«Si par pure malchance, le Cameroun devenait un Royaume où la succession se ferait de père en fils, il ne s’agira pas d’un Royaume comme l’Angleterre, mais d’un Royaume décadent où le maître mot sera pillage, vol et pédophilie. Et à cela, ensemble, nous disons Non, Niet, Jamais ! »