L’Université de Toronto, au Canada vient d’insérer le régime de Yaoundé dans une base de données dont le but est de collecter, stocker et documenter les meurtres et les atrocités perpétrés dans les régions anglophones en proies aux violences depuis bientôt 3 années.
Dans une déclaration, l’Université de Toronto explique que «la base de données regroupera, vérifiera, sécurisera et publiera des informations sur les atrocités ou les crimes contre l’humanité commis par des groupes militaires et non étatiques camerounais. C’est non partisan et apolitique ».
Les informations obtenues grâce à la base de données, apprend-on,seront publiées en ligne pour «dissuader de nouvelles violences et une impunité flagrante».
L’université canadienne mentionne que les personnes et les organisations disposant de «photos, vidéos, documents ou autres preuves d’atrocités d’octobre 2016 à présenter de la région du Nord-Ouest et du Sud-ouest du Cameroun peuvent les télécharger de manière anonyme et sécurisée dans la base de données».
Les chercheurs en criminologie de l’université l’Oxford en Angleterre avaient déjà chargé le régime de Paul Biya auprès du parlement britannique. Dans un rapport de plusieurs pages, consulté par 237actu, ces chercheurs anglais recommandaient au parlement britannique de veiller à ce que la justice internationale soit appliquée sur les crimes commis contre la minorité anglophone.