Cameroun-Assemblée Nationale: Les accrochages à répétition entre parlementaires font rages.

Depuis un moment, le parlement camerounais est devenu le théâtre des accrochages entre parlementaires.

Tout est parti de l’opération « Blocus » initiée par le Social Democratic Front (sdf) le 14 novembre dernier à l’ouverture des travaux de la 3ème session parlementaire. Le parti de John Fru Ndi exige alors l’inscription de la crise anglophone au menu des débats. Les députés SDF vont affirmer même qu’il aura « zéro délibération » et « zéro plénière ».

Le mercredi 29 novembre les Députés du Social Democratic Front arrachent le micro au Premier Ministre qui s’exprime à la tribune de l’hémicycle. Ils entonnent ensuite des chants pour perturber le déroulement des travaux.

« Il n’est pas possible de débattre de projets de loi sans que le problème anglophone ne soit inscrit à l’ordre du jour » déclare dans la foulée Jean Michel Nintcheu, président régional du SDF pour le Littoral.

 Au cours de l’ouverture de la conférence des Présidents au Senat, c’est une scène pratiquement inhabituelle qui est vécu.

Le sénateur RDPC de la Vallée du Ntem, Samuel Obam Assam se lève de son siège et vient trouver Jean Tsomelou, President du groupe parlementaire SDF sur son siège et lui dit s’opposer à leur démarche, dès lors les voix montent.

 » Mon fils est colonel dans l’armée et actuellement en mission dans le sud-ouest ». Il ajoute : “ je viens de lui téléphoner et je lui ai dit que je ne veux pas voir son corps rentrer. Qu’il doit lui-même tuer 30 anglophones et j’ai les moyens de le défendre au tribunal militaire. Le pays nous appartient ». Précise le sénateur Samuel Obam.

Samuel Obam Assam dit-on, tient ces propos graves en tapotant sur le dos de Jean Tsomelou. La situation dégénère lorsque le sénateur RDPC précise que le dialogue que le SDF demande il ne l’aura pas parce que les sénateurs et députés SDF sont sécessionnistes. C’est alors qu’une vive altercation déclenche entre les deux hommes. Ils seront séparés par d’autres sénateurs et agents de sécurité.

La dernière affaire en date, à suite des discussions sur l’adoption du budget 2018 que refuse l’opposition, l’honorable Richard Wallang du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) va payer le prix de la colère de Tomaino NDAM NJOYA.

La parlementaire de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC)va lui jeter la chaussure (talon) dessus. Ce dernier blessé à la tête va être conduit à l’hôpital.

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