Bruno Bdijang ne veut plus que le nom de son boss soit trainé dans la gadoue.
Bruno Bdijang vient de claquer la porte de l’Esstic, la prestigieuse École supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication.
L’acte pris par le DG adjoint de Vision 4 télé, est consécutif à la décision de la directrice de l’Esstic, de retirer le parrainage de la 53e promotion à Amougou Belinga, patron de Vision4.
Jean Pierre Amougou Belinga a eu l’insigne honneur d’être désigné par les étudiants comme le parrain de la 53ème promotion de journalisme de l’Esstic.
Une marque de confiance qui a été saluée par le PDG du consortium l’Anecdote lui-même «Je me sens flatté que vous ayez jeté votre dévolu sur ma personne en voulant traduire un hommage à mon parcours et à ma passion pour le monde de la Communication en Général et du journalisme en particulier », a écrit celui qui a pour surnom le «Pape des médias».
Pour certains observateurs, le choix porté sur Jean Pierre Amougou Belinga n’est pas rationnel. Le patron de Vision4 est au cœur de certaines accusations de spoliation de la fortune publique. Pour ce faire, son nom ne saurait été associé à cette prestigieuse école qui forme les professionnels des métiers de la communication.
Face au tôlé provoqué, le Pr Alice Nga Minkala, directrice de l’Esstic est monté au créneau, et a retiré le parrainage de la 53e promotion à Amougou Belinga.
C’est donc pour contester cette décision que Bruno Bdijang a annoncé qu’il abandonne sa formation à l’Esstic, lui qui dans cette école, était inscrit en licence 1, filière journalisme. «Si j’étais retourné à l’Esstic, c’est parce que je devais achever ma formation débutée il y’a quelques années là-bas. Et je croyais en l’objectivité de cette école. Mais aujourd’hui, je découvre les guerres de clans qui s’y sont implantés et c’est bien Dommage !Je mets donc un terme à ma formation dans cette école, et j’irai l’achever à l’ISSAM avec fierté. On ne peut pas vouloir traîner le nom de patron dans la boue, et je continue dans cette école comme ci de rien n’était », a écrit Bruno Bidjang dans un communiqué publié ce 12 janvier 2022.