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Cameroun : « c’est moi qui vote les lois… », Après avoir fait scier le sabot fixé sur la roue de son véhicule, le sénateur Albert Mbida s’explique

Le sénateur récemment nommé par le président de la République a créé une vive polémique après avoir fait scier le sabot fixé sur la roue de son véhicule de service de Vision 4 télévision.

Attaqué sur les réseaux sociaux, pour « violation de la loi », le brillant enseignant du journalisme s'est expliqué dans un entretien téléphonique accordé à nos confrères de Cameroun-Info.Net

Albert Mbida ne nie pas les faits, mais réfute en même temps la thèse selon laquelle il aurait « violé la loi »

Il s’explique « J’ai garé mon véhicule à côté d’un parking que j’ai trouvé plein. Je suis allé faire légaliser une copie certifiée de ma carte nationale d’identité, au commissariat central numéro 1 de Yaoundé. Quand je reviens, je trouve qu’on a fixé un sabot sur la roue de ma voiture. Je trouve aussi une convocation qui porte un numéro de téléphone.

Quand j’appelle ce numéro pour demander qu’on vienne pour que je paie, l’agent qui m’a reçu, me dit d’emprunter un taxi pour aller à la recette de la voirie municipale. Je lui ai dit qu’il m’était difficile de prendre un taxi pace que je n’avais que des billets de dix mille FCFA sur moi. L’agent m’a répondu que dans ce cas, je vais passer toute la journée là-bas. Il m’a dit que j’étais en infraction. Je lui ai dit que je n’en disconviens pas, que je veux bien payer. Je lui ai dit pardon de venir chercher l’argent. Il m’a promis de venir. J’ai attendu debout sous le soleil pendant 1 heure 30 minutes.

Ce sont les jeunes gens qui se trouvaient aux alentours, choqués par le comportement des agents de la Communauté, ils ont pris sur eux d’aller prendre une scie à métaux pour couper le sabot. Finalement, le commandant de la police municipale est arrivé, il a ordonné le retrait du sabot et il m’a laissé partir. Je suis surpris par certains commentaires qui m’accusent d’incivisme. Un Sénateur n’est pas au-dessus de la loi, c’est moi qui vote les lois, et je ne peux pas être le premier à les violer»