Dans ce pamphlet, le journaliste iconoclaste, aujourd’hui domicilié en France, fait savoir que juste après la publication d’un article intitulé: « Le pharaon Salah égale l’éléphant Drogba », le 31 mars 2018, son compte Facebook a été déconnecté.
Ngono ajoute: »Quand je veux me re-connecter, je reçois un message de Facebook qui m’apprend que j’ai publié les photos nues qui ne respectent pas les standards de la communauté, et je dois les supprimer ».
Mais chose curieuse, relève l’homme de médias, les photos qu’on lui présente sont celles de Paul Biya, Laurent Esso et une affiche de concert. Et J.R.Ngono de contrarier cette mention: »Je ne vois pas la corrélation entre les photos d’un Chef d’État et son ministre de la Justice tous bien habillés et une affiche de spectacle où personne n’exhibe sa nudité ».
Cependant, Ngono s’exécute à les supprimer, explique-t-il. Comme si cet acte ne suffisait pas, il est annoncé au chroniqueur des émissions de sport de Rfi un autre message suivant lequel il ne pourra pas oublier pendant 30 jours. De la même manière, les comptes de certains de ses amis et administrateurs sont aussi déconnectés avec le même motif.
La suite de la tribune libre de J.R.Ngono est une constellation de révélations rigides et inédites sur l’actuel ministre d’État chargé de la Justice, garde des sceaux, Laurent Esso, à qui il impute la responsabilité des malheurs dont avaient été victimes des journalistes, certains hommes publics t compris lui-même.
