Cameroun : Capturé par la gendarmerie pour avoir insulté les femmes anglophones et Bamoun, voici ce que risque Sébastien Ebala

Le sulfureux activiste pourrait tomber sous le coup de l’article 307 du code pénal camerounais.

Sale temps pour Sébastien Ebala. Selon les sources crédibles, ce dernier a été capturé hier par les éléments du Secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la Gendarmerie (SED) et a immédiatement été présenté devant le procureur de la République.

Il est accusé d’«outrage à la tribu ou à l’ethnie et autres » par le lieutenant-colonel, Dieudonné Bialo, chef du service central des recherches judiciaires de la gendarmerie nationale de Yaoundé.

Convoqué le jeudi 11 mai 2023 par la gendarmerie, l’activiste n’a pas déféré à la convocation faute d’avocat, apprend-on.

Le 6 mai dernier, Ebala poste une vidéo devenue virale, dans laquelle, il tance avec véhémence les taximen, les femmes Bamoun, ainsi que les femmes anglophones. Il les qualifie de « femmes sales qui puent ayant la mauvaise haleine et qui, selon lui, doivent rentrer dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest parce que faisait partie des gens responsables de crise sécuritaire ».

Sébastien Ebala risque gros. Selon la disposition 307 du code de procédure pénal camerounais « Est puni d’un emprisonnement d’un an à deux ans d’une amende de 300.000 à 3.000.000 de Fcfa celui qui, par quelque moyen que ce soit, tient des discours de haine ou procède à l’incitation des violences contre des personnes en raison de leur appartenance tribale ou ethnique ».

Rappelons que Sébastien Ebala avait déjà été mis aux arrêts pour avoir invité le peuple à se soulever pour faire tomber le régime de Yaoundé. Il sera libéré en mai 2022 après plus d’un an de détention.

Partager l'article:
Étiquettes:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans la même catégorie:

Le consultant d’Info TV pense que Lydol doit arrêter sa carrière et retourner au village pour laver son nom et respecter la mémoire de Mathis.

Souvenir souvenir, cette année-là, en 2015, la littérature africaine s’enrichit d’une nouvelle pépite, notamment dans le rayon Essai. Le livre Que ne ferait-on pas pour

C’est en pleurs, dans une vidéo postée sur sa page Facebook que Lydol, a exprimé sa douleur après l’assassinat d’un enfant de 6 ans par

Lydol pleure en public et décide de reporter ses concerts. L’artiste Lydol traverse une période difficile. Son père a brutalement assassiné un petit garçon de

L’infortunée, commerçante ambulante, aurait tenté de sortir d’un bus en marche, mais aurait glissé sous les roues, peut-être à cause d’une maladresse du convoyeur. La

Dans le cadre des dividendes dues aux Etats de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), l’institution a procédé au partage de près de