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Cameroun-Célestin Djamen : «Quand un bateau est en train de couler on le quitte»

Célestin Djamen

Après sa démission du Social democratic front, Célestin Djamen s’explique, Jean Robert Wafo explique.

Alors que jusqu’ici l’actualité politique était dominée par les frasques de Jean De Dieu Momo du Paddec, Célestin Djamen est venu couper court. Il a annoncé mercredi 8 août 2018, sa démission du Social democratic front.

Le désormais ancien secrétaire national aux droits de l’Homme et des peuples au Sdf ne se reconnait plus dans les actions du parti de Ni John Fru Ndi. C’est en tout cas, ce qu’il nous a déclaré, ce jeudi 9 août 2018 au téléphone. «Les idéaux de départ ont complètement changé, je ne m’y retrouve plus», argumente Célestin Djamen. Et de dénoncer les attitudes nombrilistes des leaders du Sdf, «qui promeuvent non pas l’intérêt général, mais l’intérêt personnel».Pour l’homme politique, il est clair que le navire du Sdf va chavirer. Et «quand un bateau est en train de couler, on le quitte», martèle la source.

Ministre du shadow cabinet du Sdf en charge de l’information et des médias, Jean Robert Wafo n’a pas tardé à réagir. Dans les réseaux sociaux, il ne met pas les gangs pour dire que le départ de Djamen n’a pas d’impact au sein du parti. «Au cours du Congrès de 2018, il se présente au poste de 4ème Vice Président national du parti. Du fait du non paiement des cotisations statutaires  condition sine qua none pour être investi- la Cellule des Conseillers, en conformité avec les statuts du parti, a pris la décision d’invalider son dossier de candidature. Depuis lors il milite à la base et n’a aucune responsabilité dans la cellule, dans la circonscription électorale, au sein du bureau régional, au sein du Comité exécutif national encore moins dans la campagne présidentielle du candidat. A

ucune structure ne saurait par conséquent être affectée par son départ.» Des déclarations que Célestin Djamen balaie du revers de la main. «J’ai lu la réaction de Jean Robert Wafo mais je n’ai même rien à lui dire. On est à deux mois d’une échéance électorale de grande envergure. L’heure n’est pas aux querelles de bas étage. L’opposition se laisse divertir.»

 

lavoixdukoat.com