Cameroun Communauté Urbaine d’Ebolowa : Gestion opaque et calamiteuse

Entre les différents chantiers abandonnés, des mois de salaires impayés du personnel, le non respect des clauses et des engagements auprès des populations riveraines, la lutte contre le désordre urbain, la Communauté Urbaine d’Ebolowa (CUE) semble aujourd’hui dépassée par les évènements et sombre peu à peu dans l’immobilisme et la décrépitude.

De la construction de l’hôtel de ville devant abriter le siège de cette institution à la construction de la tribune officielle de Nko’ovos en passant par le non paiement de la prime de dédommagement de la décharge d’ordures à ciel ouvert de Mbanga, rien à filtrer. Le huis clos étant la chose la mieux partager au sein du conseil de communauté de cette institution tenu le jeudi 28 novembre 2019 dans la salle de réunion du Fond National de l’Emploi (FNE) à Ebolowa.

Étaient présents, le préfet de la Mvila, les membres du conseil de communauté chapeauté par le délégué de la communauté urbaine en personne, Guy Roger Zo’o Olouman. À l’ordre du jour, l’examen et la présentation du budget programme. Pour des raisons évidentes nous ne vous donnerons ici, aucun montant ni autre précision, la séance de travail s’étant tenue à l’abri des regards indiscrets et des journalistes.

Toutefois, une projection d’ici l’horizon 2030 a été envisagée et tourne autour de trois axes prioritaires à savoir: accroître la compétitivité économique, améliorer le niveau de vie des populations et faire d’Ebolowa une ville durable, résiliente, inclusive et attractive. Tout ce qui relève plus de la fiction que de la réalité.

En effet, la Communauté Urbaine d’Ebolowa (CUE) croule sur d’innombrables dettes et des mois des salaires impayés de son personnel. Ça et là des chantiers abandonnés à l’instar de l’hôtel de ville d’Ebolowa qui depuis l’orée du comice est devenu un véritable gouffre à sous, le chantier abandonné de la tribune officielle de Nko’ovos déjà dans broussaille et enfin la prime de dédommagement promise aux populations riveraines de Mbanga pour l’octroi de la décharge d’ordures à ciel ouvert.

Ces quelques exemples sont autant de fantômes qui dorment dans les placards de cet instrument de développement qui a choisi comme principal langue de dialogue le chinois.

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