Jacques Maboula était attendu le 21 novembre à 10h à la compagnie de gendarmerie de Yabassi. Il devait répondre à une convocation à lui adresser par le préfet du département du Nkam, François Amougou pour « abandon de poste et confiscation du matériel roulant communal », pendant l’élection présidentielle du 7 octobre dernier. Mais le maire de la commune de Yabassi a brillé par son absence, apprend-on
Pour Jacques Maboula, il s’agit là des actes d’intimidation qui ne passeront pas avec lui « J’ai dit à mon secrétaire générale de me représenter pour savoir de quoi il s’agit. Quand des gens font du zèle pour leur carrière à travers une élection qui est terminée et dont un vainqueur est bel et bien connu ; parce qu’ils espèrent qu’à travers toutes ces nuisances ils pourront accéder à d’autres fonctions. Il est impératif de mettre un terme à genre de pratique »,a déclaré l’élu municipal sur Royal FM, une radio privée, émettant depuis Yaoundé, la capitale
L’homme politique estime que les représailles qu’il subit de l’autorité administrative sont consécutives à la somme de 300 000 FCFA jugée insuffisant par ce dernier, versée par sa mairie au titre de contribution pour le déroulement du scrutin présidentiel.
« Je ne suis pas un instrument de la carrière de quelques individus. Et j’ai demandé que le préfet arrête de faire ces manigances parce que l’élection présidentielle est terminée…Le préfet a commis une grossière erreur et il faut qu’il remette sa casquette de préfet, pas de partisan », ajoute le maire Maboula
Rappelons que Jacques Maboula avait claqué la porte à l’UFP (Union pour la fraternité et la prospérité) du Dr Olivier Bile, avant de rejoindre le mouvement « Now » de l’ancien candidat à la présidentielle, l’avocat Me Akere Muna
Dans une « mise au point » publiée le 22 janvier 2018, le président de l’UFP, Dr Olivier Bile dénonçait l’attitude de son ancien camarade et unique maire de son parti.
« Jacques Maboula a trahi le parti libérateur de Yabassi qu’est l’UFP », avait écrit le Dr Olivier Bile
