Attendu à la sécurité le mercredi 21 juillet à 13heures, l’universitaire à la grosse gueule, doit répondre des accusations « d’appel à l’insurrection et à la mutinerie au sein des forces de défense et sécurité ».
Il sera cuisiné par le redoutable colonel de la gendarmerie Emile Joël Bamkoui. Seuelemnt, l’enseignant de philosophie à l’université de Yaoundé 1, se montre ténébreux, et ne veut point se laisser intimider par le costaud gendarme avec ses presque 2 mettres et près ses 150 kilogrammes, « Au sujet de la convocation que j'ai reçue relativement à une enquête de sécurité, Le colonel Bankoui n'est pas encore né ! Qu'il laisse l'autre là. Je vais faire un direct Facebook le 20 juillet prochain pour donner ma position aux Camerounais », a declaré ce matin sur ABK radio le Dr Fridolin Nke.
Pour mémoire, tout serait parti d’un live sur Facebook, et dans lequel le Dr Fridolin Nké appelait les militaires au front dans les régions anglophones contre les séparatistes à piétiner les ordres de leur hiérarchie. Le Dr Nke soutenait alors que les forces de défense et de sécurité n’ont pas vocation à massacrer les populations.
Des déclarations qui auraient immédiatement provoqué le courroux du col Emile Joël Bamkoui.
On ne sait pas encore à quelle sauce l’universitaire sera mangé. Mais, selon toute vraisemblance, ce ne serait pas une partie de plaisir. Tous ceux qui se sont déjà frottés au Colonel Bamkoui au Mindef, garde de lui de très mauvais souvenirs. On se souvient notamment du traitement réservé à Sébastien Ebala.
Cet activiste avait été happé le 17 avril 2020 à Yaoundé par les éléments de la Sécurité Militaire, alors qu’il invitait les camerounais à marcher sur Etoudi pour renverser le Président Paul Biya. Mbombock Mbock, un autre activiste, dit avoir été torturé par le Colonel Bankoui dans ses bureaux sis au ministère de la défense à Yaoundé, puis conduit au secrétariat d'Etat à la défense, avant d’être finalement jeté à la prison centrale de Koondengui.
Le Dr Nke doit beaucoup prier…
