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Cameroun-Crise anglophone: « La violence ne peut jamais faire revenir la paix. La violence entraîne la violence… » dixit Le Cardinal Christian Tumi.

« La violence ne peut jamais faire revenir la paix. La violence entraîne la violence… » dixit Le Cardinal Christian Tumi.

L’homme de Dieu l’avait souligné dans une vidéo surabondamment partagée sur la toile, pour lui, seul un dialogue inclusif et sincère pouvait mettre un terme à crise qui paralyse les régions anglophones du Cameroun depuis novembre 2016.

Le prélat s’était montré choqué des violences dans les régions du Sud-Ouest qui avaient engendré l’incendie du village de kwa kwa, une localité du département de la Meme.

« Des villages entiers ont été complètement rasés par l’armée… », s’indignait-il.

L’ancien archevêque de Douala aujourd’hui à la retraite pensait que le président de la république n’était pas suffisamment renseigné de la situation du terrain.

« Je suis sûr que si le président de la République connaissait ce qui se passe actuellement, il l’aurait condamné. Mais au contraire, il a félicité l’armée pour le bon travail abattu pour faire revenir la paix », soulignait-il.

Depuis l’arrestation du président autoproclamé de l’ « Ambazonie » Ayuk Tabe et certains leaders séparatiste le 05 janvier derniers au Nigéria, les violences semblent monter d’un cran.

Au total trois soldats de l’armée camerounaise sont tombés pour la seule journée du 01 février 2017 sous les balles des présumés sécessionnistes dans la région du Nord-Ouest.

L’information des deux premiers soldats abattus a été confirmée en fin de soirée par les autorités locales.

« Ce matin autour de 9h, nous avons été informés de ce que des terroristes ont au niveau du poste de Mbingo, abattu deux gendarmes. Et à cette occasion, ils ont arraché un véhicule, pour pouvoir progresser vers Fundong. Nous avons pris toutes les mesures pour mettre des forces en alerte à fin que les uns et les autres soient traqués. Et sentant que les forces de maintien de l’ordre étaient à leurs trousses, ils ont abandonné le véhicule arraché à un kilomètre de Mbingo » relate Fidèle Tegni, préfet du département de Boyo au journal 17h du jeudi 1er février sur CRTV radio.

Plus tard, des sources concordantes ont rapporté que des individus armés et non identifiés ont ouvert le feu sur un militaire en faction devant une station d’essence dans un quartier de l’arrondissement de Bamenda 3ème avant de fondre dans la nature