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Cameroun-Crise anglophone: Le député SDF Joseph Wirba demande la libération immediate de l'ambazonien Ayuk Tabe.

Député Joseph Wirba

C’est par un communiqué dont a pris connaissance 237actu.com que le député SDF Joseph Wirba a demandé la mise en « liberté immédiate » d’ayuk Tabe et les autres membres de son « gouvernement » arrêtés au Nigeria le 05 janvier dernier.

Le parlementaire s’est montré très préoccupé en demandant aux populations anglophones de se lever pour protester contre « les attaques systématiques », « l’ enlèvement du camarade Ayuk Tabeb et neuf autres personnes » commandité par le régime de Yaoundé.

« Nous devrions, en tant que peuple, nous unir pour combattre ces attaques systématiques contre notre peuple, quel que soit notre position … ne vous y trompez pas ! Nous ne devons pas nous croiser les bras et continuer à regarder nos droits piétinés », a-t-il souligné.

Au sujet des populations anglophones refugiées au Nigeria voisin, au député de dire « les réfugiés, d’après mes recherches, vivent dans des conditions très déplorables et inhumaines. Cela devient un énorme problème, surtout pour les femmes  dont certaines sont enceintes  et les jeunes enfants. Ce modus operandi des oppresseurs n’est pas nouveau pour ceux qui se battent depuis des années pour restaurer la dignité des personnes marginalisées du Southern Cameroun »

Pour mémoire, le rapprochement du député envers les populations anglophones ne date pas d’aujourd’hui, la résidence de Joseph Wirba avait été pris d’assaut par des manifestants à Jakiri dans la région du Nord-Ouest le 11 novembre 2017. Ceux-ci munis de branches et de pancartes s’étaient rendues au domicile du député pour lui demander de ne plus retourner à Yaoundé siéger au Parlement.

« Ne retournez plus à Yaoundé. Vous ne pouvez pas vous asseoir avec ceux qui nous tuent. S’il est vrai que vous représentez votre peuple alors restez à Jakiri. Nous vous avons envoyé à Yaoundé, maintenant nous exigeons votre retour » pouvait-on lire entre autres sur les pancartes.

« Si telle est votre volonté, je ne m’y rendrais pas », répondait alors le parlementaire.