En effet, du fait de cette crise, les deux principales entreprises de la zone que sont Pamol et la CDC chutés respectivement de 83,9 et 60,9% entre 2016 et 2018. Selon un rapport de la Commission de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR).
le producteur d’huile de palme Pamol a perdu 83,9% de son chiffre d’affaires au cours de la période sous revue. Dans le même temps, la CDC, premier employeur du pays hors administration publique, lui, perd 60,9% de son chiffre d’affaires. Ces pertes sont concentrées dans la filière banane de la CDC, laquelle est complètement à l’arrêt depuis septembre 2018.
Seules les filières huile de palme et caoutchouc de cette entreprise continuent de fonctionner timidement, grâce à des plantations situées à la périphérie de la région du Sud-Ouest, notamment dans certaines localités de la région du Littoral épargnées des revendications des séparatistes anglophones. À en croire la CTR, la situation désastreuse au sein de ces deux entreprises agro-industrielles publiques a eu une incidence notable sur le chiffre d’affaires global réalisé par les entreprises publiques camerounaises en 2018. Il a culminé à 1223 milliards de FCFA, en hausse de 0,5% en glissement annuel.