Cameroun-Crise anglophone: Les “indépendantistes anglophones” ont tué 17 elements des forces armées et de sécurité camerounaise depuis octobre 2017.

L’escalade des violences dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest a couté la vie à 17 soldats et policiers camerounais depuis octobre 2017. Le cas le plus récent reste le meurtre le dimanche 17 décembre de quatre gendarmes du poste de la gendarmerie de Kembong, localité de Mamfe, désormais foyer des affrontements.

Selon les explications de Joseph Beti Assomo, ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense, deux gendarmes avaient été tués sur place dans leur poste et deux autres qui avaient été atteints par balles ont rendu l’âme quelques heures plus tard à l’hôpital. Joseph Beti Assomo ajoutait que les assaillants avaient pris deux armes à la brigade avant de se replier vers Nigeria voisin.

Dans son dernier rapport, International Crisis Groupe se dit inquiet de l’enlisement de la crise et invite dans l’urgence le gouvernement du Cameroun à ouvrir un dialogue inclusif face à une crise qui se dirige désormais vers une « insurrection armée ».

Partager l'article:
Étiquettes:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans la même catégorie:

Les évêques camerounais lancent un appel à l’espoir et à l’unité nationale. Depuis Buea, les évêques du Cameroun ont adressé un message fort au peuple

Le tribunal militaire rechigne à considérer les arguments de la défense. Le Tribunal militaire de Yaoundé a tenu une audience ce 11 novembre. Au cours

Le maire de Banka se ravise et autorise les festivités du RDPC à la place des fêtes. Le maire de la commune de Banka, Joseph

Ce mercredi, les partisans du président Paul Biya vont célébrer le 42e anniversaire de son accession à la présidence. Dans une circulaire datée de fin

Dans son édito publié dans Mutations le 22 octobre 2024, George Alain Boyomo aborde le retour du président Paul Biya après 45 jours d’absence pays.

Le tribunal de première instance de Kaéle, de l’Extrême-Nord, a débouté Robert Kona dans sa plainte contestant le congrès de mai 2019 qui avait porté