Washington est convaincu que son ressortissant avait été victime de “tirs croisés”, mais les autorités camerounaises accusé des “terroristes” de l’Ambazonie
Charles Wesco, le missionnaire tué par balle mardi, a été la cible de « terroristes » lors d’une tentative d’attaque contre une brigade de gendarmerie et une zone universitaire, a affirmé le ministre camerounais de la Défense Joseph Beti Assomo.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs séparatistes des régions anglophones ont quant à eux imputé la responsabilité de la mort de l’Américain à l’armée camerounaise.
Le département d’Etat américain s’est gardé d’accuser un bord ou l’autre, en insistant sur le fait que Yaoundé avait promis une « enquête approfondie » sur la mort du missionnaire Wesco
« Nous avons été en contact avec de hauts responsables de la sécurité gouvernementale du Cameroun et nous estimons que la victime s’est retrouvée prise dans des tirs croisés », a déclaré Robert Palladino, un porte-parole de la diplomatie américaine.
M. Beti Assomo soutient que le missionnaire américain de 44 ans se trouvait à bord de son véhicule en compagnie de son épouse, de son fils et de son chauffeur lorsqu’il « a essuyé (mardi matin) un tir en provenance des terroristes embusqués