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Cameroun-Crise anglophone : Toujours sans nouvelles des deux enseignants enlevés dans le Sud-Ouest

Plus de 48 heures après leur enlèvement, l’on est toujours sans nouvelles de Georgiana Enanga Sanga, proviseur de l’établissement secondaire publique (GHS) Bolifamba Mile 16-Buea et Eric Ngoumba, principal de l’Académie baptiste camerounaise Yoke-Muyuka.

Enanga Georgina Sanga a été enlevée dans la matinée du vendredi 25 mai 2018 par des individus armés non identifiés.

Selon certains témoignages, la victime a été enlevée par des individus appartenant à une branche armée des mouvements séparatistes alors qu’elle se rendait à bord d’un véhicule dans son lieu de service. Elle sera par conduite vers une destination inconnue.

« Leur véhicule est tombé dans une embuscade tendue par les séparatistes lourdement armés à quelques kilomètres de l’établissement. L’enseignante a été contrainte de sortir. C’est où elle a été conduite sur une moto vers une destination inconnu », confie notre source

Enanga Georgina était selon la meme source accusée par les sécessionnistes d'avoir obligé ses élèves du lycée bilingue de Buea à participer au défilé du 20 mai. C'est donc par représailles qu'elle aurait été enlevée.

Le principal de l’Académie baptiste du Cameroun Yoke-Muyuka, Eric Ngoumba, sera lui aussi enlevé par des hommes armés quelques heures plus tard toujours ce vendredi 25 mai.

Sur une vidéo en circulation sur la toile ,Eric Ngoumba va inviter sous ordre de ses ravisseurs ses collègues à fermer les portes de leur école.

Depuis plus d'un an, la minorité anglophone, représentant environ 20% de la population camerounaise, proteste contre ce qu'elle juge la marginalisation vis-à-vis du pouvoir centrale. Les plus radicaux ont pris la sécession pour la seule option. Ils multiplient des rapts à l’endroit des fonctionnaires et s’attaquent aux symboles de l’État. Ils sont clairement considérés comme des terroristes aux yeux de Yaoundé.