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Cameroun-curiosité : des chercheurs mettent en doute l’autochtonie camerounaise

shumlaka

En effet, des chercheurs de la célèbre université d’Harvard ont découvert des squelettes préhistoriques près de Bamenda remettant en cause l’autochtonie des occupants actuels du Cameroun.

Dans un article publié le 28 janvier dernier, le journal Ouest-France révèle qu’une équipe internationale de chercheurs de la Harvard Medical School, la faculté de médecine de Harvard, à Boston (États-Unis), a séquencé l’ADN de quatre enfants, enterrés en deux phases il y a 8 000 et 3 000 ans, à Shum Laka, un site archéologique situé près de Bamenda, dans la région du Nord-Ouest du Cameroun.

Cet ADN met en lumière les traces génétiques de populations humaines disparues et inconnues jusque-là, d’autres humains modernes. Aucun de ces individus échantillonnés n’est étroitement lié à la plupart des locuteurs actuels du bantou, le groupe de langues africaines le plus répandu. Ils faisaient plutôt partie d’une population distincte qui a vécu dans la région il y a plus de cinq millénaires et qui a ensuite été remplacée par des groupes très différents dont les descendants constituent la majorité des Camerounais d’aujourd’hui.

Ce qui signifie que les ancêtres des habitants actuels du Cameroun ne sont pas les premiers occupants du pays. La découverte de cette mystérieuse lignée « fantôme » remet donc en cause l’autochtonie des habitants actuels du Cameroun. Elle pourrait même, selon l’étude scientifique, réécrire l’histoire de l’évolution de l’Homme.