Denis Nkwebo est très pessimiste.
Certains observateurs pensent que le principal enjeu de l’élection de Samuel Eto’o à la tête de la Fecafoot, reste la sortie de l’instance faîtière du football camerounais de la crise dans laquelle elle est plongée depuis 2009. Mais, Denis Kwebo, lui, n’attend pas grand choses.
Le journaliste semble soutenir que la crise marquée par la mise sous tutelle de la Fecafoot par la FIFA à deux reprises et l’annulation de l’élection de deux présidents par le tribunal arbitral du sport, devrait perdurer.
L’ancien rédacteur adjoint du quotidien Le Jour pense par ailleurs que ceux qui exultent et gravitent autour de Samuel aujourd’hui sont de simple opportunistes.
«Celui qui espère voir un changement à la Fécafoot se trompe volontairement…Les mêmes qui prétendent soutenir Eto’o aujourd’hui ont été dans les valises de ses prédécesseurs. Une bande d’opportunistes qui vivent de la rente » , a écrit Denis Nkwebo sur twitter .
Seidou Mbombo Njoya, le candidat malheureux à la dernière élection, avait été élu en 2018, mais son élection, contestée par plusieurs acteurs du football camerounais, avait été annulée à la mi-janvier par le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Malgré tout, il est resté en poste avec pour mission de travailler à l’organisation de nouvelles élections. Ce maintien en poste a été mal accueilli par une frange d’acteurs sportifs, qui ont alors décidé de nommer un autre président à la tête de la Fécafoot. Cependant, celui-ci n’a pas bénéficié du soutien des autorités, de la Confédération africaine de football (CAF) et de la FIFA.
