Le directeur général (DG) de la Caisse autonome d’amortissement (CAA) Richard Evina Obam, s’exprime sur les divergences de critères qui existent entre le Fonds monétaire international (FMI) et l’État camerounais, à propos du taux d’endettement du Cameroun.
Dans une note publiée par voie de presse le 5 juillet, le DG de la CAA indique qu’avec un encours de la dette estimée à 6 527 milliards FCfa au 31 mai 2018, le Cameroun, selon lui, est à un taux d’endettement égal à 32% du PIB. Seulement, constate-t-il, le FMI situe ce taux à 35% du PIB. Pourquoi ?
A cette interrogation, Richard Evina Obam répond que, contrairement aux autorités camerounaises, « le FMI intègre dans le champ d’endettement, en plus de l’encours de la dette publique publiée par les autorités, les restes à payer de plus de 3 mois et la dette fournisseur [plus de 1 800 milliards FCfa] de la Sonara (Société nationale de raffinage : Ndlr)».
Pour concilier les parties, le DG de la CAA révèle que des travaux sont en cours pour arrêter définitivement le champ de la dette publique du Cameroun. Et puis, observe-t-il, quand bien même les critères du FMI seraient pris en compte, le taux d’endettement du pays se situerait toujours aux alentours de 35%, largement en deçà du seuil communautaire qui est de 70%.
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