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Cameroun : En danger de mort, Roméo Dika décroche un soutien à l’international

Roméo Dika

La Fédération Internationale des Musiciens demande à Paul Biya de protéger Roméo Dika et ses proches

Par CIN

Dans la correspondance qu’il a adressée le 3 octobre 2020 au chef de l’Etat camerounais, le secrétaire général, Benoît Machuel, s’inquiète des menaces qui pèsent sur la sécurité de l’artiste-producteur de musique.

La Fédération Internationale des Musiciens a peur pour Roméo Dika. Dans une correspondance datée du 3 octobre 2020 et adressée à Paul Biya, son secrétaire général Benoît Machuel dit suivre «avec la plus grande attention la situation de Roméo Dika», par ailleurs vice-président de cette organisation internationale. «Depuis qu’il a quitté le parti présidentiel, M. Dika fait l’objet de graves intimidations et craint aujourd’hui pour sa sécurité et celle de ses proches», écrit Benoît Machuel tout en rappelant que la liberté d’opinion est une valeur essentielle en démocratie.  

Il déclare que la Fédération Internationale des Musiciens est «extrêmement attachée à la protection de cette liberté fondamentale et tient à exprimer ici sa plus vive préoccupation». Le dirigeant condamne toute intimidation ou menace à l’encontre de Roméo Dika. C’est pourquoi il «appelle les autorités camerounaises à s’assurer de ce que lui et ses proches soient tenus à l’abri de toute violence ou attentatoire à leur liberté quels qu’en soient les responsables».

La Fédération Internationale des Musiciens compte  sur la «sagesse»  de Paul Biya «pour garantir le respect de la loi et protéger les citoyens contre l’arbitraire et l’abus d’autorité». Roméo Dika a fait état, le 18 Septembre 2020, d’une tentative d’assassinat contre sa personne. Il expliquait alors que des hommes armés s’étaient approchés de sa maison de Yaoundé mais avaient dû battre en retraite suite à l’intervention d’un conducteur de moto taxi. L’artiste-musicien et producteur y voyait la main de pontes du régime qui voient d’un mauvais œil sa démission fracassante du RDPC, le parti au pouvoir au Cameroun.

«Ce jour autour de 14h30, un véhicule bleu foncé non immatriculé, s’est garée devant ma barrière. En sont sorties 4 personnes nerveuses armées, elles ont commencé à arpenter le bâtiment pour trouver un facile accès. C’est à ce moment qu’un moto taximan que nous employons les interpelle et appelle ses collègues. Voyant ces derniers arriver, les 4 personnages sont nerveusement entrés dans la voiture et ont démarré en trombe. N’eût été la chance, j’aurais été assassiné par le régime. Que les missions diplomatiques et ONG soient massivement informées», avait écrit Roméo Dika.