L’Etat camerounais a réalisé des recettes budgétaires de l’ordre de 90,6% entre janvier et septembre 2017, contrairement à l’objectif de 3119,4 milliards FCFA fixé en début d’exercice, selon un rapport publié mardi par le ministère des Finances. Cette sous réalisation est imputable à la fois aux recettes internes (91,5%) et aux emprunts et dons (87,7%).
Au cours des neuf premiers mois de l’exercice 2017, les recettes budgétaires totales s’affichaient à 2825,8 milliards FCFA (+10,9%) en glissement annuel, une augmentation autant attribuable aux recettes pétrolières qu’aux recettes non pétrolières.
S’agissant des emprunts et dons, ils ont connu un accroissement de +34,1% du fait principalement de l’amélioration des décaissements au titre des prêts projets et des emprunts bancaires, destinés notamment au financement des projets du Plan d’urgence triennal (PLANUT) et de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2019.
En ce qui concerne les dépenses budgétaires totales, qui se sont élevées à 2755,9 milliards FCFA à fin septembre 2017, elles connaissent une baisse de -1,5% en glissement annuel, principalement imputable aux dépenses courantes.
Le taux d’exécution des dépenses courantes a ainsi été de 93,2%, celui des dépenses d’investissement de 79,2% tandis que le service de la dette publique s’affichait à 85,6%
En rapport avec les engagements pris pour le programme économique triennal (2017-2019) avec le Fonds monétaire international (FMI), le gouvernement a annoncé la poursuite de la mise en œuvre des mesures prises depuis juillet 2017 aux fins d’assurer une bonne exécution du budget de l’État dans une conjoncture économique difficile.
Les mesures y relatives concernent notamment le renforcement de la mobilisation des recettes non pétrolières, la régulation budgétaire et le contrôle de l’effectivité des dépenses publiques.
Source : APANEWS