Calixthe Beyala pense qu’il faut avoir un minimum de confort avant de s’engager en politique.
La romancière franco-camerounaise, Calixthe Beyala, a partagé ce jour sur sa page Facebook, une réflexion dans laquelle elle souligne que faire de la politique dans un environnement comme le notre nécessite au préalable un certain nombre de préalables, comme par exemple: avoir « un métier qui vous assure de quoi loger, manger, éduquer vos enfants… être autonome financièrement ».
L’écrivaine explique que faire de la politique sans aucun moyen économique c’est courir le risque d’une errance politique, c’est aussi courir de parti en parti en quête de pitance.
« Faire de la politique c’est avoir les moyens de sa politique qui vous permet d’avoir une idéologie et des positions bien à vous. C’est avoir les moyens pour demeurer incorruptible », écrit-elle.
Beaucoup d’internautes ont rapidement perçu cette sortie de Beyala comme un message implicite à Célestin Djamen, présenté comme un adepte de la transhumance politique.
Après avoir passé plus de 20 années dans le SDF, Célestin Djamen a rejoint le MRC en 2018, il n’aura passé que 2 années dans le parti de Maurice Kamto. L’ancien conseiller municipal à la mairie de Douala 3e est aujourd’hui annoncé à tête d’un mouvement en gestation qui serait bien proche du parti présidentiel.
