La cérémonie de sortie de cette nouvelle cuvée de 1850 éléments du bataillon d’intervention rapide (BIR) a été présidée le 21 décembre dernier par le ministre délégué à la présidente chargé de la défense Joseph Beti Assomo.
Titulaires du Certificat d’aptitude technique (CAT1), option infanterie commando, cette 10è session du CAT1 au BIR comptait 8000 postulants.
Au final, ce sont 2100 qui seront autorisés à prendre le départ le 24 juillet dernier. 1906 seront retenus par la suite après la radiation de 191 pour diverses raisons. 56 échouent tandis que 1850 sont admis pour le compte du contingent 2017.
Ces nouveaux soldats désormais prêts à être exploités sur le terrain des opérations bouclent ainsi cinq mois de formation particulièrement rude.
Cette nouvelle vague de recrutement intervient dans un contexte d’insécurité marqué à l’Extrême Nord par la guerre contre la secte islamique Boko Haram, à l’Est par l’incursion des rebelles centrafricaines, désormais au Nord-Ouest et au Sud-Ouest par les attaques des radicaux sécessionnistes.
« Dans ce contexte particulier, les forces de défense et de sécurité sont appelées, ensemble, et plus que par le passé à s’investir corps et âme non seulement, pour la préservation de l’intégrité territoriale aux quatre coins du pays, mais également pour le maintien d’un climat de paix et de sécurité, nécessaire au bon déroulement des activités socio-économiques par les investisseurs, des acteurs économiques nationaux et étrangers faisant confiance au Cameroun, sans oublier les populations qui aspirent à vivre en paix pour vaquer à leurs activités et apporter leur contribution au chantier du développement et de la marche sereine du pays vers l’émergence à l’horizon 2035, voire avant », a expliqué Joseph Beti Assomo au cours de la ceremonie.