Cameroun:Ibrahim Mbombo Njoya : un homme d’Etat, un républicain…

Membre du bureau politique du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) et ami de très longue date du président de la République, Paul Biya, il a occupé les plus hautes fonctions de sa longue et riche carrière au sein du sérail.

Clap de fin pour un monument ! Le dernier soupir d’un haut-commis de l’Etat. La dernière lettre de créances d’un ambassadeur du Cameroun. La dernière sourate d’un monarque. Ibrahim Mbombo Njoya n’était pas que le sultan roi des Bamoun. C’est un patriote qui a servi le Cameroun à plusieurs échelles.

Attaché au Cabinet du Haut-commissaire Français de la République du Cameroun, Directeur du Cabinet du Secrétaire d’Etat chargé de l’information, Directeur de Cabinet du ministre des Forces armées, Commissaire général à la Jeunesse, au sport et à l’éducation populaire, Vice-ministre de l’éducation nationale, de la Culture, de la jeunesse, et des sports.

Ambassadeur du Cameroun en Guinée-Equatoriale, ambassadeur du Cameroun en Egypte, Vice-ministre des affaires étrangères, ministre des Postes et télécommunications, ministre de la Jeunesse et des sports à deux reprises, ministre de l’Information et de la culture, ministre de l’Administration territoriale, et ministre délégué à la présidence de la République chargé des relations avec les assemblées…

Bataille pour la succession ?

C’est un doux euphémisme de dire qu’il a roulé sa bosse au sein de la haute administration. Autorité traditionnelle depuis son intronisation le 9 août 1992, le fils de Seidou Njimouluh Njoya, Sultan des Bamoun, est membre du Comité central et du Bureau politique de l’Unc depuis mai 1984, il assume par ailleurs les mêmes fonctions au sein du Rdpc depuis sa création.

Il a été également PCA de l’Office de Radiodiffusion-télévision camerounaise du 29 janvier 1988 au 12 janvier 1989. Le roi mort, « une bataille pour la succession de Mbombo Njoya devrait maintenant s’ouvrir. Monogame pendant la trentaine d’années qui a précédé son accession au trône, le sultan des Bamoun laisse neuf veuves ainsi qu’une trentaine d’enfants.

Or, selon la tradition bamoun, ne peuvent prétendre au trône que ceux qui sont nés durant son règne. Dans la querelle qui se profile, nul doute que sa dernière épouse, l’influente africaine-américaine Kadidj Jennifer James Mbombo Njoya, devrait jouer les arbitres », commentent nos confrères de jeuneafrique.com.

 

 

Le Messager

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