×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Cameroun-infrastructures : la route Olama-kribi bientôt opérationnelle

route en construction

Avec l’appui du fond koweitien qui est de 8,5 milliards de FCFA, le Cameroun boucle définitivement le financement de ce tronçon.

L’argent est destiné au financement partiel du projet de construction de la route Olama-Kribi, précisément le tronçon Bingambo-Grand Zambi (106 km). Le coût global de la route est de 83,5 millions de dollars (46 milliards de FCFA), soit 75 millions de dollars des financements extérieurs (41,75 milliards de FCFA) et 8,5 millions de dollars pour la contrepartie gouvernementale (4,25 milliards de FCFA).

Les autres financiers du projet sont la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) (14,37%, environ 6 milliards de FCFA) ; le Fonds de l’organisation des pays exportateurs de pétrole pour de développement international (OFID) (16,77%, près de 7 milliards de FCFA), le Fonds saoudien de développement FSD) (20,36%, 8,5 milliards de FCFA) et le Fonds d’Abu Dhabi de développement (FADD) (17,96%, 7,5 milliards de FCFA).

Le ministre de l’Économie a indiqué que la conclusion de l’accord avec le FKDEA boucle ainsi la phase de mobilisation effective des financements de ce projet qui rentre dans le dispositif devant permettre l’exploitation optimale du port en eau profonde de Kribi entré en activité il y a juste quelques années, dans le sud du pays. Les sections en amont et en aval de cette route (Olama-Bingambo et Grand Zambi-Kribi) ont déjà des financements respectivement de la Banque islamique de développement (BID) et de la Banque africaine de développement (BAD).

« Ainsi, une fois les formalités de mise en vigueur croisée accomplies, les travaux pourront s’exécuter normalement », a déclaré Alamine Ousmane Mey. Cet important projet vise à promouvoir le développement socio-économique des régions du Centre et du Sud. Il s’agira concrètement de désenclaver lesdites régions pour assurer la liaison entre les bassins de production et les zones de consommation. Il est aussi question de faciliter le trafic routier de transit vers certains pays de la sous-région, en l’occurrence le Tchad et la Guinée Équatoriale.