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Cameroun-infrastructures : picini et l’Etat du Cameroun fument le calumet de la paix

olembe

En effet, le gouvernement a décidé de régler à l’amiable le conflit né de la résiliation du contrat avec la société italienne qui était jadis responsable de la construction du stade d’olembé.

Dans cette interview accordée au journal à capitaux publics  Cameroon Tribune, le ministre des Sports revient sur la résiliation du contrat du groupe italien qui était en charge du chantier du complexe sportif d’Olembé, une banlieue de Yaoundé. « Les 5 et 6 décembre 2019, toutes les parties se sont retrouvées sur le site du chantier afin d’évaluer l’état réel des travaux (…). Cette opération s’est soldée le 6 décembre 2019 par l’élaboration d’un procès-verbal qui a été signé par toutes les parties prenantes lors de la réunion que j’ai présidée à Olembé », ajoute Narcisse Mouelle Kombi.

D’après le membre du gouvernement, cette opération qui a mis fin au contrat entre l’État du Cameroun et l’entreprise Piccini a permis à l’entreprise canadienne Magil de commencer effectivement les travaux. Pour rapppel, l’entreprise italienne Gruppo Piccini, chargée de la construction du complexe sportif d’Olembé, constitué, entre autres, d’un stade de 60 000 places, a été notifiée, le 29 novembre 2019, de la décision n° 0253 résiliant son marché d’une valeur de 163 milliards de FCFA. Ceci suite au constat de l’impossibilité de Piccini de livrer l’infrastructure dans les délais requis par l’État, à cause d’une longue période d’arrêt « unilatéral » des travaux, suivi d’un abandon du chantier.

À la suite de cette résiliation, l’entreprise italienne a sommé le gouvernement de revenir sur sa décision dans les 72 heures. Faute de quoi elle se réservait le droit entamé des procédures sur le plan national et international pour protéger ses intérêts. L’option judiciaire semble donc désormais écartée.