Beaucoup n’ont vraiment pas connu Samuel Eto’o dans son enfance très difficile.
Avant de devenir la super star d’aujourd’hui, l’ex attaquant du FC Barcelone et Inter de Milan a connu des hauts et de bas. Une vraie galère d’enfance, lui qui n’était pas un enfant né avec une culière en or.
Avec la détermination et abnégation, Samuel Eto’o peut aujourd’hui fièrement le dire : ça n’a pas été facile, mais j’ai réussi.
Success Story
Son histoire aujourd’hui, au-delà d’être un cas d’école, est une véritable source d’inspiration pour les jeunes africains.
Dans une récente interview accordée à La Tribune Afrique, le légendaire capitaine des Lions Indomptable se confie. Il déclare avoir souffert au point même de penser au suicide. Le camerounais invite notamment les dirigeants africains à mettre un accent particulier sur la construction des infrastructures sportives, ceci pour encourager les talents à rester sur place plutôt que d’aller souffrir ailleurs.
« J’ai été dans cette situation pendant quelques mois, il y a plus de 25 ans. J’étais si mal que j’ai décidé de rentrer au Cameroun. Mes parents n’ont pas compris mon choix. Je n’avais que 12 ans et je ne pouvais plus aller à l’école, ni même jouer au football. Je me rappelle avoir dit à ma grande sœur Sidonie, que je souffrais au point où j’aurais été capable de me suicider. Je voulais rentrer. L’Europe est souvent un très beau rêve qui répond rarement à nos attentes […] J’enrage quand je vois les moyens mis à disposition des fédérations par la Confédération africaine de football (CAF) et la Fédération internationale de football association (FIFA). Comment expliquer qu’il y a de nouvelles infrastructures régulièrement en Europe et jamais en Afrique ? J’ajoute qu’il ne faut pas tout attendre de nos gouvernements, il faut aussi que les Africains s’impliquent aujourd’hui pour créer un environnement favorable aux sportifs et éviter que demain, les jeunes n’aient qu’une idée en tête, celle de partir en Europe ! Il faut que les Africains s’épanouissent dans leur propre pays. En construisant des infrastructures, nous sauverons beaucoup de vies. D’autre part, nous aurons une chance de mieux vendre notre football et les joueurs africains pourront vivre de leur passion sur le continent. A partir de ce moment-là, nous pourrons développer des sélections plus compétitives qui seront en mesure de rivaliser avec les meilleures équipes du monde ».