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Cameroun: « j’avais causé avec Ayuk Tabe au téléphone, il m’a dit qu’il devait prendre le pouvoir dans deux ans…Je lui ai dit "c’est impossible" »

Cardinal Tumi

L’homme de Dieu dit avoir eu un entretien téléphonique avec Ayuk Tabe, dans lequel il exprimait son inquiétude sur l’idée de la création d’une République appelée « Ambazonie »

En effet, la crise dans les régions du Sud-ouest et du Nord-Ouest a meublé l’émission « Entretien Avec… » du jeudi 29 novembre sur STV, et qui a eu  le cardinal Christian Tumi comme invité

L’archevêque émérite de Douala, parlant de la situation scolaire dans les régions en crise dit avoir eu un entretien téléphonique avec Ayuk Tabe, au moment où ce dernier  était encore en liberté, il avait alors, dit-il, « demandé a Ayuk Tabe de laisser les enfants allés à l’école »,

Ce dernier lui avait apposé une fin de non-recevoir, précise le cardinal Tumi, en indiquant « qu’il prendra le pouvoir dans deux ans et réorganisera le système éducatif scolaire anglophone »

Originaire de Kikaikelaki, dans la région du Nord-Ouest, le cardinal Tumi s’est montré au cours de cette émission très préoccupé par l’All Anglophone Conference (AAC) qui, pour la seconde fois consécutive a été reportée, car, les organisateurs de la rencontre n’avaient pas pu obtenir l’autorisation de l’administration

L’homme de Dieu aujourd’hui âgé de 88ans ne désespère pas, il dit vouloir absolument trouver une solution à la crise par le dialogue, y compris avec les sécessionnistes, ceci afin que la paix revienne dans ces deux régions du Cameroun

Le Cardinal Tumi veut joindre l’acte à la parole

Le prélat s’était, dans un livre d’entretien intitulé « Cardinal Christian Tumi : libres propos d’un visionnaire : livre-interview » , opposé à la sécession, c’etait en 2017, soit un an  après le début de la crise

« C’est difficile d’admettre la sécession », avait-il déclaré, estimant que c’est le manque de dialogue qui nourrit la crise.

Parlant des séparatistes, il avait déclaré « Il faut qu’on les écoute et qu’on cherche à savoir ce qu’ils veulent », soutenant que c’est « quand on dialogue, qu’on résout beaucoup de problèmes ».

« Ce qui fait problème, c’est qu’on n’a pas créé un forum de dialogue. », avait-il conclu. D’où aujourd’hui son idée de la conférence générale des anglophones