C’est une nouvelle tribune dans laquelle l’activiste Sébastien Ebala interpelle les « journalistes prébendiers à la solde des intérêts occultes».
Depuis un certain temps, le constat est clair que plusieurs hommes de médias sont infiltrés par des mercenaires d’un autre genre. Lorsque vous leur donnez un peu d’argent on vous blanchit. Depuis que la lutte contre la corruption a déclenché en 2006, bon nombre d’hommes de médias sont devenus propriétaires de plusieurs biens matériels. Divulguer la bonne information a été abandonnée. Plusieurs d’entre eux, sont devenus des juges ou des magistrats. Regardez la dernière actualité comment les réseaux se sont reconstitués pour véhiculer des informations dictées. Entre temps, les pauvres camerounais sont abandonnés à eux-mêmes. Lorsque je regarde le traitement de l’information qui paraît dans chaque organe de presse, la plupart, sont des commandes. Plusieurs Directeurs de publication gagnent des marchés publics tandis que d’autres sont des agents des services de renseignement pour liquider certains de leurs confrères. Pendant ce temps, le système illégitime risque de se reproduire facilement parce que ceux qui sont censés dénoncer l’injustice, la corruption, la mal gouvernance, le non-respect des droits de l’homme, deviennent des pantins des hommes politiques ; des manipulateurs de l’opinion ; des maîtres chanteurs. Ils ne reculent devant rien. Tout ce qui les intéresse c’est la recherche du gain facile. Voilà pourquoi lorsque vous regardez ceux qui prennent les devant dans l’affaire de l’assassinat de l’animateur radio Martinez Zogo, ne vous posez plus de questions. Suivez mon regard ! Pour conclure, j’invite les camerounais à prendre leurs responsabilités sinon ils n’auront que leurs yeux pour pleurer dans les prochains mois parce que la corruption morale a pris le dessus sur l’éthique et la valeur humaine. Que le seigneur Dieu tout puissant bénisse le Cameroun.
Ebala Sébastien, lanceur d’alerte, Défenseur des droits de l’homme et activiste.
