Cameroun : « Je demande de ne pas baisser les bras face à cette dictature folle », Maurice Kamto

Le leader du MRC,  lance un appel patriotique à tous les partis politiques qui se réclament de l’opposition,  à la société civile, aux intellectuels, aux étudiants, aux jeunes, aux mototaximen, aux vendeurs à la sauvette, pour sortir le Cameroun de la dictature.

Extrait du discours 31 décembre 2021

Depuis le 22 septembre 2020, des centaines de camerounais ont été jetés en prison pour avoir voulu exercer leur liberté d’expression, dans le strict respect des lois de la république et des engagements internationaux de notre pays. Ces femmes et hommes, jeunes et moins jeunes, ont été arrêtés arbitrairement et emprisonnés illégalement. Des traitements inhumains, cruels et dégradants, leurs ont été infligés, par des hommes et femmes agissant prétendument au nom de la république, mais qui opèrent en réalité comme des miliciens à la solde d’un régime. Nos valeureux compatriotes, torturés et martyrisés, ont eu pour seul tort d’avoir osé s’exprimer… leur crime est d’avoir revendiqué la fin de la guerre civile dans les régions anglophones du pays, et l’organisation d’un vrai dialogue national inclusif, où on traiterait de tous les sujets importants, y compris celui relatif à la forme de l’État. D’avoir demandé une réforme consensuelle du système électoral…, d’avoir demandé l’audit de la gestion calamiteuse des fonds publics alloués à la CAN 2019 qui a glissé jusqu’en 2022

Face à cette injustice, l’institution judiciaire et les magistrats, ont choisi lâchement le camp des bourreaux. Les personnes arrêtées sont tous des civils. Mais elles ont été jugées devant les tribunaux militaires, en totale violation de nos lois et des engagements internationaux de notre pays, et condamné a à des lourdes peines allant jusqu’à 7 ans d’emprisonnement ferme ä, aggravés de peine d’amandes tout aussi lourds. Ainsi, la haine d’État veut frapper les militants et sympathisants du MRC dans leur chair et leur moral, ainsi que la résistance nationale au porte-monnaie. Rien n’y fera. La résistance nationale continue et se poursuivra jusqu’à la victoire.

 

Malgré la barbarie policière, je demande de ne pas baisser les bras face à cette dictature folle (…) Je lance un appel patriotique à tous les partis politiques qui se réclament de l’opposition,  à la société civile, aux intellectuels, aux étudiants, aux jeunes, aux mototaximen, aux vendeurs à la sauvette, au peuple du changement, afin qu’ensemble nous ouvrions pour sortir notre pays de cette dictature qui le détruit [ …] Nos compatriotes du parti au pouvoir, et ses partis politiques alliés qui pensent qu’il est temps que nous construisions ce pays dans la paix et avec patriotisme, ont toute leur place à nos côtés

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