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Cameroun- « Je suis maire est-ce que c'est du gré à gré ? J'ai été élu… Le chef des talibans a peur de quoi ? »

Maurice Kamto dans une adresse spéciale à la Nation le 1er juin, a alerté le peuple sur les séries de manœuvres qui ont lieu en ce moment au sommet de l’Etat pour une passation de pouvoir de gré à gré.

De l’avis du leader du MRC, il se prépare une succession à la tête de l'Etat par un mécanisme non électif, qui consistera entre autres, à modifié la constitution pour créer un poste de vice-président.

La sortie de Maurice Kamto a relancé le débat autour de la succession à la tête du pays, avec surtout l’hypothèse d’une passation de pouvoir dans le clan de Paul Biya.

L’opposant qui revendique toujours sa «victoire» à la Présidentielle d’octobre 2018, dans laquelle il avait été classé deuxième selon les résultats officiels, a par ailleurs mis en garde le pouvoir de Yaoundé contre cette manœuvre.

« Qu’il soit clair pour tous: nous n’accepterons jamais aucune forme de succession de gré à gré à la tête de l’État», a averti Maurice Kamto, invitant ses partisans à se dresser «contre toute manipulation, même constitutionnelle, tendant à l’accession à la fonction suprême par des moyens autres qu’électifs».

Positions partagées

Cette hypothèse du gré à gré pour Paul Eric Kingue, maire de  Njombé-Penja n'existe pasSelon lui, c’est l'immaturité politique de Maurice Kamto qui le pousse à voir du gré à gré en démocratie « c'est ignoble », lance-t-il.

« Nous savons tous que le temps du gré à gré est passé depuis 1982. A partir de 1992, tout candidat à la présidentielle au Cameroun passera par un parti politique afin d'être élu par les camerounais », rappelle l’ancien allié politique de Maurice Kamto. « Je suis maire est ce que c'est du gré à gré ? J'ai été élu ! Le chef des talibans a peur de quoi ? Le boycott commence à peser sur lui c'est le début. Il ne fait que pondre des cauchemars pour tenter d'exister », Poursuit-il.

Au sujet de la rumeur qui présente Franck Biya comme un potentiel successeur de son papa à la tête du pays, le magistrat municipal s’exprime en faux « Si le président Biya n'est plus à Etoudi ce ne serait pas Franck Biya dormez tranquille. Il y a le président du Sénat, celui de l'Assemblée Nationale , l'un des secrétaires comme Cabral Libii par exemple ou le premier ministre », explique-t-il.

« Si Franck Biya veut présider le Cameroun pour aumoins 40 jours , il faut que son père président démissionne Mr Niat Difendi …Ou qu'il fasse entrer Franck au comité Central du Rdpc en le nommant l'un des secrétaires du Rdpc .Voilà le mauvais rêve du chef des talibans . Il s'agite comme quelqu'un qui n'a pas son Baccalauréat », conclut Paul Erik Kingue.