Cameroun-Chute du RDPC :Jean Nkueté sur le banc des accusés

L’opérateur économique et membre du Comité central du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais s’est mis en retrait de son parti, en raison des dysfonctionnements qu’il impute au secrétaire général de cette formation politique, engagée dans les préparatifs en vue des élections régionales.

Cameroun-Info

Quelques jours après avoir annoncé qu’il se mettait en retrait des activités de son parti, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), sans pour autant démissionner, Alphonse Bibehe a été reçu mardi soir sur le plateau de Vision4 dans le cadre de l’émission «Entretien».

Ce membre du Comité central du RDPC est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à prendre cette décision, en pointant un doigt accusateur sur le secrétaire général du parti au pouvoir, Jean Nkueté, responsable d’après lui d’avoir brisé sa carrière politique, après que sa candidature a été disqualifiée par son parti dans la perspective de l’élection des conseillers régionaux du 6 décembre 2020.

«J’ai cité plusieurs fautes politiques qui ont été faites par monsieur Jean Nkueté. Quand vous mettez à l’écart des hauts cadres du parti, qu’est-ce vous entendez par là ? Si ce n’est pas une déstabilisation de ce parti. Prenez mon cas, vous prenez celui de monsieur Nyodog (Perrial). Nous sommes tous les deux membres du comité central. J’ai été désigné par le président Paul Biya, et je suis membre de la délégation permanente du comité central dans la Sanaga-Maritime (Littoral). Ce département nous a choisis. La région nous a choisis. Monsieur Nkueté nous a rejetés. Vous pensez que nous continuerons à jouir d’une même légitimité quand nous retournerons à la base ? Il nous a complètement détruits», assène-t-il.

L’opérateur économique et frère ainé du ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe, estime que cette décision de les écarter de la course des régionales a éteint son militantisme ardent, même s’il va rester dans le parti et continuer de soutenir le président national Paul Biya.

«Je n’ai jamais prononcé le mot démission du RDPC. Je précise bien: il y a des pratiques en ce moment au niveau du comité central, l’organe de décision du parti, à même de déstabiliser le parti et à déstabiliser le pays. Ne voulant pas participer à cette organisation de destruction, je me tiens à l’écart», martèle Alphonse Bibehe.

Il devient une rengaine, d’entendre à l’approche de chaque échéance électorale locale, des bruits de bottes au sein de cette formation politique, qui a opté pour les investitures, ignorant des élections à la base.

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