En effet, à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, certains éditeurs de presse avaient décrétés ce lundi comme « presse morte » pour marquer leur mécontentement face à l’indifférence du gouvernement pour l’amélioration de leur condition. Cependant, force a été de constater que certaines unes n’ont pas respecté ce mot d’ordre.
Il fallait un tour en kiosque ce lundi 04 mai pour constater les dégâts. En effet, plusieurs quotidiens sont absents des kiosques pour respecter ce mot d’ordre qui intervient 24h après la journée internationale de la liberté de la presse. On pouvait remarquer dans les startings block l’absence de : le Messager, Intégration, L’indépendant, The post, Mutations pour ne citer que ceux là…
Parmi les motifs de cette « presse morte », on peut citer le refus de l’Etat de soutenir la presse à capitaux privés, l’accentuation de la fragilité de la presse privée suites aux mesures restrictives prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus, l’accès très limité des journaux privés à la communication de 2012, les arrestations arbitraires des journalistes dans l’exercice de leur fonction ou le maintien des peines privatives de liberté pour ce qui est des délits de presse. Cependant, force a été de constater que certaines parutions proche du pouvoir et qui bénéficient bien évidemment de la « manne » ont parus : Le Pelican, Perspectives d’Afrique, l’œil du Sahal, Cameroon Tribune
