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Cameroun : Kah Walla appelle à un soulèvement « non violent » pour balayer le régime de Paul Biya

La femme politique soutient qu’on doit absolument se débarrasser du régime Biya afin d’enclencher un réel processus de dialogue pour juguler la crise dans les régions du Nord-Ouest et Sud-ouest.

La présidente du Cameroon People’s Party (CPP) était ce matin (6 août) sur ABK, une radio privée émettant depuis Douala sur 89.9 Fm.

L’activiste politique, très hostile au régime de Paul Biya, a été interpellée sur le comment ramener la paix au Cameroun, notamment dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest.

Bien connue pour son franc-parler et son intransigeance, Kah Walla qui vient de prendre part au forum de Munich (Allemangne) pour la transition politique au Cameroun, n’a pas tourné en rond pour faire savoir que la stabilité du Cameroun passe désormais par le départ au pouvoir de Paul Biya, 86 ans dont 37 à la tête du pays. Elle a soutenu qu’il faut rapidement stopper la destruction du pays par le régime Biya.

Dans son argumentaire, l’initiatrice de mouvement « Stand up For Cameroon », Et du « vendredi en noir » a expliqué que le régime Biya doit être balayé par une révolution « non violente » à l’image du Burkina Faso, du Soudan ou encore de l’Algérie. «On doit s’exprimer, et c’est de notre droit absolu consacré par la constitution », a déclaré la femme de 54ans.

Une fois le régime tombé, a poursuivi Edith Kah Walla, l’on devra mettre en place un gouvernement de transition qui devra faire deux ans et conduire le dialogue national. « Les Camerounais doivent s’asseoir autour d’une même table pour reconstruire l’Etat post colonial », a-t-elle mentionné, ajoutant que « Le régime actuel a perdu toute crédibilité ».

Comme autres solutions pour décrisper l’atmosphère sociopolitique, la candidate classée sixième avec un score 0,72% lors du scrutin présidentiel de 2011, pense à la libération de tous les détenus politiques (Maurice Kamto, Ayuk Tabe, Manchou Bibixy…) ; la refonte des institutions de l’Etat (constitution, loi électorale...)