Pour cette femme politique, la seule façon de s’assurer une transition politique ne serait rien d’autre que la descendre du peuple dans les rues.
Kah Walla a arpenté une fois de plus les rues de la capitale politique Yaoundé ce vendredi 07 février. Objectif, appeler à une transition politique qui passe par une révolution « non violente ». L’activiste avait également la mission ici d’inviter les citoyens à boycotter les législatives et municipales de dimanche prochain
Selon Kah Walla, il est impossible que les élections justes soient organisées dans le climat qui prévaut actuellement au Cameroun. Référence faite à la crise meurtrière dans les régions du Nord-Ouest et Sud-ouest, l’insécurité à l’Extrême-Nord, mais aussi l’absence d’un Code électoral consensuel. Elle rejoint ainsi d’autres acteurs du boycott comme le MRC de Maurice Kamto.
La présidente du Camerooon people party (CPP), n’a jamais caché son rêve de voir le peuple descendre en masse dans les rues pour faire fuir le dirigeant camerounais.
Bien connue pour son franc-parler et son intransigeance, l’initiatrice de mouvement « Stand up For Cameroon », et du « vendredi en noir veut que le pays bascule entièrement vers une révolution « non- violente », à l’image du Burkina Faso, du Soudan ou encore de l’Algérie.