L’ancien cadre du parti de Maurice Kamto l’a indiqué dans un texte publié ce dimanche 13 juin sur sa page Facebook.
C’est par un communiqué publié sur les réseaux sociaux le 18 mai dernier que le Dr Christian Fouelefack avait annoncé sa démission du MRC.
«Compter parmi les passagers du train de la Renaissance a été un immense honneur pour moi. C'est ici que je descends dudit train. Une infinie reconnaissance à l'égard de tous ceux que j'ai rencontrés dans cette aventure: du militant au Président National en passant par le sympathisant. Je vous souhaite une bonne continuation et du courage. A très bientôt! », avait écrit le Dr Christian Foulefack, enseignant à l’université de Dschang.
Seulement, moins d’un mois après, l'ancien membre du directoire du MRC dit faire l’objet de plusieurs persécutions et menaceS. Il pointe un doigt accusateur en direction de ses anciens camarades.
"Quand on a fait lire l’heure sur le calendrier au RDPC dans la Menoua avec tout ce qu’il compte dans ce département comme ministres, hommes d’affaires, recteurs, directeurs, etc. ce n’est pas le MRC qu’on connaît depuis sa création qui peut faire trembler. Des insultes de cadres après la démission, l’on comprend leur frustration. Une notification d’huissier pour récupérer un bien personnel, l’on comprend le manque d’élégance et de fair-play
Des calomnies voilées portant sur des menaces de morts et des intimidations d’affectation par le biais des fonctionnaires du régime, ça commence à venir. Etc. Être silencieux même quand on est jeté en pâture à une meute qui vous condamne sans réfléchir n’est pas faiblesse. En quittant le MRC, j’ai dit que je souhaitais garder le meilleur de cette belle aventure et j’ai ainsi décliné toute invitation à parler de ce parti. Ce propos n’a pas suffisamment parlé à certains. Il paraît que dans mon ancien parti, on aime bien tester la capacité de nuisance de tout le monde
Dieu seul sait le nombre de menaces de mort effectives qu’un vrai leader reçoit, ce qui n’a rien à voir avec les pleurs d’un pseudo résistant qui manipule des esprits naïfs et qui associe à sa besogne la plainte de son épouse datant de mars 2019, au temps où j’étais en prison. Continuons ainsi et faisons les comptes après mais que personne ne vienne me dire que je n’avais pas prévenu et que X ou Y n’étaient pas au courant".